"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Figure majeure de l'engagement écologique, Cyril Dion est toujours porteur d'espoirs et propose de nouveaux récits écologiques.? Sa poésie est une invitation à contempler la nature, à ressentir et accueillir les émotions et à esquisser le monde de demain, plus libre, plus juste et plus écologique.
- Entre fragments et fulgurances, Cyril Dion entrevoit l'ici et l'ailleurs. Il s'empare des éléments de la nature pour révéler le sensible de nos vies. Sa poésie est aussi miroir de l'intime compagnon de combat. " Oh Dieu ne savez-vous pas / à quelle potion mon corps est asservi ?/ Ne savez-vous pas le vent ? / Ne savez-vous pas la pluie ? / Ne savez-vous pas ce que je suis ? "
- Sa poésie est une invitation à contempler la nature, à ressentir et accueillir les émotions et à esquisser le monde de demain, plus libre, plus juste et plus écologique. " La ville est faite / pour bru^ler / jeune. / Je finirai à l'ombre /de l'arbre centenaire. "
A 15 ans, Cyril Dio découvre la poésie avec Morrison
« Il se sentit familier. Perçut que la poésie pourrait être un refuge, ouvrir une brèche. Qu’avec elle, il pourrait, un instant, déposer son tracas. Trouver un espace dans lequel exprimer les centaines de pensées, d’émotions qui dansaient, s’entrechoquaient sans cesse. »
Ecolo militant, Cyril Dion est aussi cinéaste, auteur jeunesse et musicien. Et justement, la musique transparait dans sa poésie, ses vers se scandent, ils ont leur propre rythme auquel nous devons nous accorder.
L’auteur questionne, il s’étonne, nous bouscule dans nos certitudes et nous perturbe.
Lorsque Cyril Dion explore le corps (le sien et celui des autres) in nous donne à voir de courts poèmes. Le corps est malade ou guéri, secret, masculin ou sauvage, médiatique ou d’apparat. Et de terminer par le corps de lumière :
« A chaque pas
Comme un geyser je luis.
Incandescent.
Parmi eux.
Unique et semblable
Tout juste arrimé
A leurs cœurs. »
Face à une terre malade, un monde qui s’emballe, le poète veut retenir la « poésie du monde » celle que nous piétinons. Car le poète sait encore s’étonner, surprendre, s’émerveiller avec des mots emplis de sensualité.
« Revenir au monde
Aux millions de mains, de peaux, de lèvres,
Aux pulsations familières. »
Côte à côte, les aspérités de la vie et l’émerveillement de l’enfant qui vient au monde
« Tes mains, ton visage, les tremblements de ta bouche sont des diamants étincelants à nos yeux fatigués de souffrance et de rêves abîmé. »
Voilà une poésie sobre, parfois rugueuse, qui tour à tour nous malmène ou nous fait rêver. Un grand souffle d’air frais traverse ces pages. Il faut prendre le temps de lire cette poésie de la décortiquer de sa gangue. Nancy Huston, qui signe la préface, suggère de prendre une année entière pour lire ce livre
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