Le dernier chapitre du voyage errant et la recherche d'un ancrage dans des patries déchirées, une identité dans des filiations ambiguës, et des étreintes dans des coffres fermés. Le général et le particulier se mêlent dans ce texte, et les événements et les situations se superposent : la patrie et la famille. Dans les deux cas, il y a un seul abandon, une seule déception, une seule injustice et un seul amour. C'est l'histoire de Giovanni, qui chérissait les voix et les sourires de ceux qu'il aimait, car il croyait qu'un jour ils intercéderaient pour lui si leurs propriétaires étaient absents. Mais comment tout cela s'est-il terminé ? Comment se sont-ils tous glissés dans ces tombes en son absence ? Sans aéroports, c'était un adieu, pas de promesse d'une prochaine rencontre, et pas des yeux d'où des larmes pourraient s'écouler, gravant le chagrin sur des visages chantant des gémissements. Ce sont toutes des choses qui ne sont pas dignes de ceux qui n'ont aucun espoir de retour.
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