La révolution d'octobre

• Date de parution : 25/10/2007
• Editeur : Phebus
• EAN : 9782752903082
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 858
• Collection : (-)
• Genre : Histoire
• Thème : Histoire autres continents
• Prix littéraire(s) : (-)

" Voici un livre sur les premiers mois de la Révolution en Russie. Un livre ? Non, un recueil de pages griffonnées chaque soir, dans la fièvre des journées prodigieuses que nous avons vécues, et envoyées toutes fraîches à Paris pour être imprimées. Ce grand drame, d'un intérêt humain que rien ne... Voir plus

" Voici un livre sur les premiers mois de la Révolution en Russie. Un livre ? Non, un recueil de pages griffonnées chaque soir, dans la fièvre des journées prodigieuses que nous avons vécues, et envoyées toutes fraîches à Paris pour être imprimées. Ce grand drame, d'un intérêt humain que rien ne peut surpasser, j'en ai été le témoin au jour le jour à Pétrograd. On trouvera ici beaucoup de choses vues et peu de réflexions. Je n'ai pourtant pu m'interdire ces dernières (...) Ai-je été un témoin impartial de la Révolution russe ? Non, nous sommes tous " parties " dans le drame pathétique où se débat la Russie..." Au printemps 1917, Claude Anet introduit ainsi le premier volume de La Révolution Russe, qui sera suivi d'un ouvrage similaire par an jusqu'en 1920. Ce sont ces quatre recueils qui se trouvent aujourd'hui réunis pour la première fois depuis leur édition originale. Témoignage " sur le vif ", on trouve ici à la fois vécue au jour le jour l'aventure de la Révolution Russe sous la plume d'un journaliste de talent, mais également une analyse des évènements et des personnalités - de Kerenski à Lénine et Trotski - dont la pertinence et l'acuité frappent étonnamment aujourd'hui.

Né en 1868 dans une famille protestante exilée en Suisse, Jean Schopfer prend le pseudonyme de Claude Anet en référence au jardinier de Madame de Warens des Confessions de Rousseau. La Perse en automobile, ouvrage qui paraît en 1906 accompagné de photos, le transforme en grand reporter pour Le Temps et Le Petit Parisien. C'est ainsi qu'il passera trois ans en Russie, dont sortiront les quatre volumes de La Révolution Russe. Mais la postérité retiendra essentiellement de lui ses romans, Ariane, jeune fille russe, et surtout Mayerling, qui occultera son oeuvre de journaliste. Il meurt en 1931 à Paris.