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L'Intelligence Artificielle (IA), l'une des plus grandes aventures intellectuelles de toute l'histoire de l'humanité, naquit en 1956 lorsque John McCarthy du MIT invita de nombreux chercheurs de premier plan parmi lesquels Marvin Minsky, Herbert Simon et Alan Newell, à se réunir. On peut caractériser l'approche qui émergea de cette réunion et qui allait devenir l'axe principal de la recherche en Intelligence Artificielle jusque dans les années 1980 par la formule connue « penser, c'est calculer ».
En allant à rebours de l'approche « penser c'est calculer » qui a été l'axe principal de la recherche en intelligence artificielle jusque dans les années 1980, Gérer l'imprévu développe l'idée que, si l'on veut interagir avec l'environnement selon le contexte et l'instant, l'intelligence a besoin d'un corps pour agir.
Cette proposition a priori innocente - mais qui est une nouvelle façon de voir l'intelligence -, a des implications fortes pour qui veut comprendre les organismes vivants dans leur complexité mais aussi pour qui veut concevoir des systèmes artificiels, des robots, plus proches des organismes vivants et de leur façon de fonctionner.
À partir d'exemples pris en neurobiologie, en biomécanique, dans les sciences cognitives et du développement, ce livre explore les principes et les mécanismes qui caractérisent le système d'apprentissage de l'homme et de l'enfant - le plus évolué au monde -, ainsi que les développements récents empruntés par la robotique et par la nouvelle intelligence artificielle pour créer des systèmes intelligents qui leur ressemblent.
Cette vision novatrice de l'intelligence incarnée dans un corps nous donne aussi certaines clefs pour comprendre l'ambiguïté de la mémoire, l'interdépendance de la perception et de l'action, la coordination entre le corps et le centre nerveux, l'auto-organisation dans le développement et dans les processus génétiques, et l'intersubjectivité dans les interactions sociales.
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