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Date de parution : 23/05/2025
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Editeur :
Kime
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EAN : 9782380721775
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Série :
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Support :
Papier
Résumé:
Quelle est l'essence de l'histoire? Qu'est-ce qui fait que l'histoire est histoire? C'est à cette question philosophique que l'auteur répond. L'histoire est la chair de la pensée, l'incarnation des idées. Elle est la pensée qui prend corps et concrétude ultime. À travers la multiplication des... Voir plus
Quelle est l'essence de l'histoire? Qu'est-ce qui fait que l'histoire est histoire? C'est à cette question philosophique que l'auteur répond. L'histoire est la chair de la pensée, l'incarnation des idées. Elle est la pensée qui prend corps et concrétude ultime. À travers la multiplication des actions humaines particulières, l'analyse philosophique peut ainsi découvrir des essences historiques qui sont autant de coagulations des actions en événements ayant un sens universel concret.
L'auteur distingue plus précisément encore une essence universelle de l'histoire des civilisations. Cette essence est une structure processuelle dont l'histoire de l'Europe se révèle être le modèle universel de toute histoire civilisationnelle possible. C'est ainsi que toute civilisation se déploie selon une loi d'essence dont le titre est la renonciation. Celle-ci fait passer les civilisations par trois moments. Il s'agit premièrement de l'aspiration religieuse à l'empire universel. Il s'agit deuxièmement de l'action politique et militaire créatrice des États-nation, lesquels relativisent l'aspiration première. Il s'agit troisièmement de l'accomplissement transnational dans une structure englobante qui, indépendamment de sa forme juridique et par-delà toute conception idéologique, par-delà la revendication de la fédération, de la confédération ou de la coopération, relève d'un bonheur, d'un bonheur collectif nuancé de renoncement relativisateur. C'est ainsi que l'histoire de l'Europe comme Moyen-Âge, État-nation et Union européenne est le modèle privilégié de cette essence universelle.
Cette conception de l'histoire donne lieu à une encyclopédie des essences historiques. L'histoire des religions a ainsi par exemple, comme ouverture de l'histoire à l'intériorité, une place éminente et bien précise dans le paysage ousiologique des essences de la réalité.
Cette philosophie encyclopédique de l'histoire est la mise en oeuvre, à propos des actions humaines, de la méthode ousiologique définie par l'auteur. Cette méthode met ainsi en évidence une identité de structure processuelle entre la pensée, l'affectivité et l'histoire, à savoir la renonciation. Elle met par ailleurs en perspective critique les grandes philosophies de l'histoire, notamment celles de Vico, de Hegel, de Nietzsche, de Marx, de Spengler, de Toynbee et de Braudel.
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