80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" La croyance aux vérités du salut doit encore être autre chose qu'une opinion théorique, en raison de sa portée pratique.
Car, si même on possédait ce qui en constitue le degré le plus élevé, à savoir l'omniscience, on serait encore exposé, en principe, à la possibilité du changement d'opinion, comme c'est le cas pour nos connaissances les plus sûres. ( ... ) Nous avons besoin, à cette fin, d'un point fixe, qui réponde à la durée de notre sentiment du moi, puisque c'est précisément ce moi qu'il faut défendre et sauver.
Il faut donc que cet intérêt ait une base qui, au delà de tout ce qui est théorique, - pour assuré que ce soit, - ne soit pas autre chose que la croyance en un homme, croyance qui, indubitablement, contient un élément religieux de première importance. Cette croyance elle-même ne signifie cependant pas que nous croyons à l'existence de cet homme; elle ne signifie même pas que nous croyons à l'existence en lui de certaines propriétés concrètes; elle consiste dans le fait d'une attitude interne qui nous est propre, et qui manifeste notre côté de notre relation à lui.
Et elle manifeste ce caractère exactement comme fait la croyance religieuse : la croyance en un homme peut nous attacher à lui plus étroitement que tout ce que nous savons de lui démonstrativement, peut triompher de toutes les preuves théoriques de ses erreurs, ou plus exactement s'émouvoir aussi peu de ces preuves que d'événements se passant dans un pays lointain, qui parle une langue étrangère. "
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