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La religion ou le paganisme des Marquisiens

Couverture du livre « La religion ou le paganisme des Marquisiens » de Simeon Delmas aux éditions Beauchesne
  • Date de parution :
  • Editeur : Beauchesne
  • EAN : 9782701021171
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le Picpucien Siméon Delmas (1862-1939), partit en Océanie en 1886. Il fut affecté au vicariat apostolique des îles Marquises où, jeune missionnaire, il reçut R.-L. Stevenson. Il résida principalement à Ua Pou et, à partir de 1908, à Nuku-Hiva. C'est dans cette dernière île qu'il mourut, à... Voir plus

Le Picpucien Siméon Delmas (1862-1939), partit en Océanie en 1886. Il fut affecté au vicariat apostolique des îles Marquises où, jeune missionnaire, il reçut R.-L. Stevenson. Il résida principalement à Ua Pou et, à partir de 1908, à Nuku-Hiva. C'est dans cette dernière île qu'il mourut, à Taiohae, après un séjour de 53 ans dans l'archipel, séjour coupé par un seul retour en Europe. Bien connu de tous les voyageurs qui faisaient escale aux Marquises et y visitaient son installation assez rudimentaire, le Père Delmas était également en relations avec tous les botanistes, zoologistes et conquiliologistes du monde qui cherchaient à se documenter sur les Marquises. Ces savants lui ont marqué leur reconnaissance en gratifiant de sonnom certaines espèces nouvelles. Il avait publié en 1927, La religion ou le paganisme des Marquisiens et, en 1929, un Essai d'histoire de la mission des îles Marquises jusqu'en 1881, deux études fort importantes et qui resteront essentielles sur les sujets abordés. Il était très préoccupé par la dépopulation des Marquises et a dû laisser de nombreuses notes sur ce sujet qu'il avait travaillé toute sa vie. A un correspondant qui lui faisait tenir des livres ventant l'Océanie, il répliquait : « Je meurs de chagrin de lire l'enchantement de nos îles, et de voir la mort qui y règne, et l'insouciance de ceux qui n'en sentent pas les raisons... ». Mais s'il y avait dans le Père Delmas un homme de science, il était par-dessus tout un missionnaire. C'est pour ses indigènes qu'avec des moyens de fortune - limographe ou machine à ronéotyper - il rédigea et composa une infinité de tracts, de plaquettes, d'almanachs et même une petite revue, Te Kééé Kiritiano, le Messager chrétien, qu'il lança en 1908. Quel bibliophile a jamais songé à recueillir cette littérature, dernier vestige linguistique d'une population en voie de disparition ? C'est par ce même procédé rudimentaire qu'il avait publié, en 1927, des Notes sur quelques coquillages des îles Marquises. Journal de la société des Océanistes.

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