80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le monde de la religion est un monde sans respect d'autrui. Un monde de frayeur, de soumission et de guerre. Le masque de l'amour dont se parent les croyants cache en vérité sa terrible absence? : ce qu'ils aiment est une idée abstraite, irréelle. L'humanité est composée d'une part de ceux qui croient en Dieu, dignes de leur attention complice, et d'autre part des infidèles, des mécréants, des athées. Il faut les haïr, les mépriser, au moins les destiner au silence, par la force ou l'occultation, selon les régimes politiques, selon les arbitrages médiatiques. Quand les religions sont dans un rapport de force favorable, elles n'hésitent pas à tuer au nom de la foi. Tout cela « ?en vertu? » d'une entité inexistante? : Dieu. Si les humains croyaient moins, ils s'entre-tueraient moins, tel est le constat de Jean-Paul Gouteux - un constat, au moins une hypothèse anthropologique, d'une portée considérable. La croyance en une entité organisatrice de la totalité du monde rend absurde et aveugle. Aveugle à la réalité des persécutions et des massacres. « ?Dieu est bon? », assènent les trois monothéismes... Pourtant, partout règnent le malheur et la désolation, en dépit des émissaires zélés, les théologiens et les ministres des cultes.
Les trois religions analysées par Jean-Paul Gouteux, entomologiste médical qui les dissèque comme il le ferait d'un insecte pathogène, ont fait la preuve historique de leur inefficacité à promouvoir la paix et le bonheur de l'humanité. N'est-il pas urgent de concevoir et promouvoir enfin une morale humaine décidée au sein d'une humanité n'ayant plus de compte à rendre à une transcendance illusoire, plutôt que de persévérer dans la croyance obtuse en un au-delà chimérique? ? Il est temps que l'humanité entre enfin dans l'âge de raison.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année