Face à l'échec des ajustements structurels qui ont fait suite à la grande sécheresse des années 70, Dakar connaît un apport massif de populations nouvelles issues du monde rural et des villes de l'intérieur du pays. Pour la région de Dakar, qui ne bénéficie que d'une décharge « sauvage » à ciel ouvert qu'est la décharge de Mbeubeuss, cette dernière présente des risques environnementaux majeurs car ne procédant à aucun traitement préalable, ni à des tris des déchets. Le gouvernement du Sénégal par le biais de l'Entente CADAK/CAR et des ONG environnementales, depuis quelques décennies, mène une politique assez drastique sur la préservation des ressources naturelles et des écosystèmes surtout en ce qui concerne la gestion des déchets solides dans l'environnement urbain Dakarois. Dans la gestion des déchets solides en milieu urbain une panoplie d'hypothèses peut guider nos recherches : la surcharge de la décharge (unique décharge de la région de Dakar) participerait à son agrandissement continuel mais aussi la décharge aurait un impact dégradant sur l'environnement mais également sur la santé publique de la population environnante.
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