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La Premiere Couleur Quand On Vient Au Monde Est Le Rouge

Couverture du livre « La Premiere Couleur Quand On Vient Au Monde Est Le Rouge » de J-M Platier aux éditions Le Bruit Des Autres
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Thierry Renard, préface :

« Lorsqu'il s'avance vers nous, d'un pas rapide, Jean-Michel Platier nous impressionne. Sa stature est imposante et son front relevé. C'est un géant ! Lui qui naguère avait écrit une manière d'hommage au poète Maïakovski, Le stylo en bandoulière, avec le temps il... Voir plus

Thierry Renard, préface :

« Lorsqu'il s'avance vers nous, d'un pas rapide, Jean-Michel Platier nous impressionne. Sa stature est imposante et son front relevé. C'est un géant ! Lui qui naguère avait écrit une manière d'hommage au poète Maïakovski, Le stylo en bandoulière, avec le temps il est devenu son double, son frère humain. Ces deux-là, malgré les années qui les séparent, ils se ressemblent et parlent d'une voix commune. Jean-Michel Platier, tout comme son aîné disparu, croit aux mots et à leur force. Sa langue est une arme et sa quête un combat. Insatisfait notoire, grand naufragé d'un monde pressé, rebelle à l'ordre - ou au désordre - établi, il nous entraîne sur les chemins de la révolte. Jean-Michel Platier est un rescapé de la vie, un rescapé du doute et de l'ennui. Chez lui, souffrance et espoir sont mêlés. C'est un homme d'une autre époque, d'une époque sans doute révolue. Et, pourtant, il tient le coup. Vers nous il continue de s'avancer à pas rapides. Et il reste impressionnant.

Depuis plus de vingt ans, Jean-Michel Platier a beaucoup écrit, et a creusé son sillon. Il a essayé, coûte que coûte, de trouver un sens à son aventure humaine. Pour cela, il a multiplié les actes, tour à tour poète, éditeur, inventeur d'idées et créateur d'utopies. Sa voix est plurielle mais son style toujours écorché. Tantôt il parle juste, avec des mots crus. Tantôt il s'envole et plane au-dessus de nos têtes, grâce à une phrase plus ample et porteuse de tous les mystères de l'homme et du monde. Il a connu l'amour, la solitude. Il a aussi rencontré la poésie. Il a surtout traduit, dans une langue à la fois familière et étrangère, ses nombreuses émotions. Familière, parce que c'est avec les mots de la tribu qu'il s'exprime. Etrangère, parce que sa langue est langage de poète, tantôt empruntant aux mythes, tantôt élaborant de nouveaux concepts. Chez lui, tout se confond encore, réel et irréel, notations philosophiques et vie quotidienne. Chez lui, pas de séparation entre le vivant, lumineux, et le néant qui vient.

Notre civilisation disparaîtra, comme d'autres avant elle, si elle ne se réinvente pas, si elle n'exprime ses formidables passions, si elle n'a pas de hautes ambitions pour l'avenir. Si, pour finir, elle continue de séparer la politique de la culture. Ne demeurons pas paniqués face à l'idée de la fin des choses, de chaque chose. Nos limites sont, pour nous, une chance. Elles nous aident, même, à voir émerger d'autres possibles, et nous poussent à bousculer notre incapacité à maîtriser l'espace et le temps. Elles nous aident, pareillement, à mieux réfléchir et à rechercher une permanence lucide face à la fragilité de la condition humaine. La politique, la culture et l'art ont pour but, avant tout, d'interroger la question de la mort et, donc, de la vie. Nous qui tâtonnons dans le noir à la recherche d'un sens à donner à tout cela, nous prenons du plaisir à partager cette expérience, à la fois heureuse et tragique, qu'on appelle la vie. »

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