80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
"Retour, mais vers quoi ? Revenir sur ses pas, mais dans quel but ? La vérité est que tous deux avons partie liée depuis longtemps avec ces confins de l'Afrique et de l'Arabie; cette Corne fameuse qui, des sables de Mersa Tekle au cap des Aromates, des splendeurs haut perchées du Wollo abyssin aux sauvageries bantoues de la vallée de l'Omo, dessine comme un accent circonflexe coiffant l'Afrique orientale.
A chacun son initiation. La mienne fut éthiopienne. Et cruelle : le monde était effectivement méchant. On pouvait y mourir au pied des maisons où festoyaient les riches. Pendant dix années au moins, cette Corne fut, pour moi, le canton privilégié d'une géographie personnelle, quelque chose comme un secret personnel, un lieu fondateur où je reviens sans cesse. Dix fois, quinze fois ... Aucun ailleurs, nulle partie du monde, aucun lieu ne compta dans ma vie autant que celui-là.
J'ai toujours su qu'un jour je repartirais vers l'Abyssinie." J.-C. G. "Longtemps après ma première visite en Ethiopie, j'ai gardé une joie douce et un peu mystérieuse en pensant à ce pays unique, pudique et mélancolique. C'était au milieu des années soixante. Je suivais la reine Elisabeth en visite officielle dans cette Abyssinie féodale. Par la suite, les voyages ne furent que prétextes pour retrouver cette sensation et revoir cette Ethiopie.
Aujourd'hui, en remontant la route historique, ma nostalgie a disparu. J'ai découvert un pays en paix, un pays nouveau, enfin débarrassé de son passé douloureux." R.D.
des photos magnifiques, un texte essentiel , un livre rare
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