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Nous sommes dans les années 60. Un jeune inspecteur de la ville est envoyé dans un petit village de campagne pour enquêter sur un meurtre monstrueux. Celui de Joël, 16 ans, qui a été égorgé puis démembré à la scie, et enfin jeté dans une cuve de l'usine à confiture. Une enquête qui se déroule normalement. C'est presque un roman épistolaire puisque l'inspecteur écrit quotidiennement au procureur, inscrivant ainsi ses pensées et ses déconvenues par rapport à la vie à la campagne. Dans ses annexes, c'est l'enquête elle-même, puisqu'il transmet des enregistrements effectués sur son magnéto à bandes, chaque fois qu'il rencontre un suspect ou un habitant du village.
J'ai trouvé ce petit roman excellent pour plusieurs raisons.
L'univers est bien décrit, notamment la vie à la campagne à cette époque. J'avais l'impression de voir le policier de Fifi Brindacier chaque fois qu'il parlait du garde-champêtre.
De plus, c'est bourré de quiproquos et je suis moi-même tombée dans le panneau, comme notre inspecteur. Comme lui, je ne m'attendais pas à cette fin et j'ai beaucoup ri. Je ne vous dirai pas comment on passe d'une situation aussi macabre à une situation aussi cocasse, mais c'est dans tous les cas réussi. Quelle imagination ! Un bon moment de lecture.
Nous sommes dans les années 60. Un jeune inspecteur de la ville est envoyé dans un petit village de campagne pour enquêter sur un meurtre monstrueux. Celui de Joël, 16 ans, qui a été égorgé puis démembré à la scie, et enfin jeté dans une cuve de l'usine à confiture. Une enquête qui se déroule normalement. C'est presque un roman épistolaire puisque l'inspecteur écrit quotidiennement au procureur, inscrivant ainsi ses pensées et ses déconvenues par rapport à la vie à la campagne. Dans ses annexes, c'est l'enquête elle-même, puisqu'il transmet des enregistrements effectués sur son magnéto à bandes, chaque fois qu'il rencontre un suspect ou un habitant du village.
J'ai trouvé ce petit roman excellent pour plusieurs raisons.
L'univers est bien décrit, notamment la vie à la campagne à cette époque. J'avais l'impression de voir le policier de Fifi Brindacier chaque fois qu'il parlait du garde-champêtre.
De plus, c'est bourré de quiproquos et je suis moi-même tombée dans le panneau, comme notre inspecteur. Comme lui, je ne m'attendais pas à cette fin et j'ai beaucoup ri. Je ne vous dirai pas comment on passe d'une situation aussi macabre à une situation aussi cocasse, mais c'est dans tous les cas réussi. Quelle imagination ! Un bon moment de lecture. Merci Babelio.
Quelle lecture réjouissante.
Suite à un "horrible meurtre", un officier de police est chargé d'enquêter dans le village de P.
Il doit rendre compte à la procureure mais le téléphone étant coupé, il va lui transmettre des courriers et les transcriptions de ses auditions. Nous sommes en 1961.
Tout cela est bien savoureux.
Une enquête cocasse, un inspecteur citadin qui a du mal à comprendre les villageois, un garde-champêtre naïf, un maire roublard et Elvire la fleuriste.
Les lettres nous font sourire, l'intrigue, bien que légère, est faite de rebondissements et les personnages sont attachants.
Oui, une lecture bien réjouissante.
"Nous ne sommes pas dans un roman policier où tout est si complexe. Nous sommes dans la vraie vie. Simple, claire, sans surprises. "
Un roman policier désopilant et saisissant qui a pour cadre un endroit bien tranquille, un peu bonhomme.
Ma surprise fut grande à la lecture de ce livre qu'on m'avait conseillé : un crime sordide avec moult détails sanglants, raconté par un officier de police dans des lettres et autres écrits au style pompeux...au premier abord, ce n'était pas ma tasse de thé ! Cependant, au fur et à mesure, je me suis dit que la mise en garde du début du roman devait cacher quelque chose de beaucoup plus sympathique. En effet, la fin vient éclairer toute l’histoire avec beaucoup d’humour et donne envie de relire ce roman épistolaire sous un éclairage nouveau.
La surprise et l'insolite ne s'arrêtent pas à la couverture du roman-enquête policière. Sur un ton vif et moqueur, l'auteur s'amuse à nous induire dans l'erreur de l'officier de police et prolonge le quiproquo. Sur le mode burlesque, la farce se dénoue en un lever de rideau mélodramatique qui nous fait tous passer pour des naïfs. Les indices ayant été donnés, on a tous vu ce qu'on voulait y voir. le suspens est mené à terme. D'ailleurs, on nous avait prévenus qu'il fallait le prendre « comme un jeu, une devinette » (p 8).
Bien que le sordide et le drame humain n'en ressortent pas tant que ça diminué par la révélation finale, cette « histoire policière » décalée joue sur la dérision.
(lu en version numérique : attention aux références des pages).
Ce livre fait partie de ma liste "Titres d'ordre végétal" (voir sur mon site)
Le titre, déjà, nous donne l’ambiance : bucolique et bon enfant. Ce roman policier, disons plutôt ce pastiche de roman policier, se déroule l’été 1961 dans une petite bourgade de campagne où les habitants semblent vivre en dehors du monde. Un meurtre sordide vient d’y être perpétré : on a retrouvé les restes du corps de Joël dans une des cuves de cuisson de l’usine de confiture…qui appartient au maire. Le garde-champêtre, plus habitué à s’occuper des fleurs et des arbres qu’à dénicher un meurtrier, se voit contraint d’épauler le jeune inspecteur chargé de l’enquête. Avec sa supériorité de citadin, notre enquêteur, un peu trop confiant en son flair, est convaincu de coincer l’assassin en deux temps trois mouvements. Sauf que Joël, tout le monde l’aimait et personne n’avait de raison de le faire disparaitre.
On suit l’affaire grâce à la correspondance que le jeune inspecteur échange avec la procureure, car le téléphone est en panne. Il y a aussi ses enregistrements furtifs et laborieux ainsi que ses notes griffonnées sur son calepin.
Cette manière d’informer le lecteur sur l’avancée de l’enquête nous renseigne de façon cocasse sur la personnalité du blanc-bec assermenté qui va peu à peu s’emberlificoter dans une belle toile d’araignée. Il finira par tomber dans le panneau, nous entraînant à sa suite. Pourtant, nous étions prévenus dès les premières pages puisque l’auteur nous promet « un coup de théâtre final époustouflant ». Dans la mesure où un homme averti en vaut deux, le « coup de théâtre » peut s’avérer, pour les plus futés, un coup d’épée dans l’eau… ou dans la confiote si vous voulez rester fidèles au texte.
Pour qui se laisse embarquer dans cette histoire un tantinet saugrenue mais bien ficelée avec des chausse-trappes à presque toutes les pages, la lecture est réjouissante.
J’ai bien aimé l’ambiance années sixties à la campagne qui rajoute de la cocasserie à l’intrigue.
J’ai trouvé quand même quelques longueurs à cette histoire de 345 pages où l’auteur n’en finit pas de nous promener avec des digressions pas toujours bienvenues. Thierry Jonquet, qui utilise le même procédé dans « La belle et la bête », est, de loin, plus virtuose.
Reste le plaisir d’une lecture amusante au dénouement surprenant mais qui ne me laissera pas de grands souvenirs.
Dans un premier temps, je tiens à remercier les éditions Albin Michel et bien entendu Romain Puértolas pour ce partenariat. Et de nouveau merci à Romain pour sa ténacité à me faire parvenir son nouveau romain malgré mon facteur peu collaboratif, mais cela est une autre histoire.
Je n’irai pas par quatre-chemins et commencerais par la fin en vous disant que ce nouveau roman de Romain Puértolas est un véritable coup de cœur.
Bien loin de l’univers du Fakir, nous nous retrouvons dans une France des années 60, les différents échanges épistolaires marque le rythme de l’histoire, une histoire qui semble aller à la vitesse de la vie à la campagne.
Cette vie à la campagne qui a prime à bord, ne semble pas si tendre avec les enfants en ne portant aucun jugement sur la maltraitance infantil.
On voyage également dans le temps avec Jean-Charles Provincio le dernier garde champêtre, police des fleurs, des arbres et des forêts, qui accompagne notre jeune officier de Police et non inspecteur, grade qui n’existait déjà plus en 1961 à la grande déception du Chef Provincio.
Tout en lisant ce livre, j’avais l’impression de me retrouver dans une histoire du commissaire Maigret, avec cette plume de Romain Puértolas à la fois drôle et touchante ; un Romain qui à laisser de côté le burlesque du Fakir, pour nous régaler de son don pour les mots, les beaux et les jeux de mots. Cette magie des phrases qui donne tout leur sens au rebondissement de ce polar qui ne l’est qu’aux deux tiers.
Dire que ce livre m’a surpris, je vous dirais que pas vraiment, car bien qu’ayant un rebondissement digne des plus grands polars, plus grand-chose ne me surprend de la part de Romain, car bien que son style livresque évolue, à l’instar de la personne, la plume de romain est en perpétuelle mouvement et changement, bien que l’on retrouve cette marque Puertolesque.
Le 15 janvier 2020 sortira l’audio-livre de ce magnifique roman qui sera lu par Thomas Marceul.
Bref, comme vous l’aurez compris et comme je vous l’ai déjà dit, La police des fleurs, des arbres et des forêts et un véritable coup de cœur de cette année 2019.
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Je viens de lire ce livre également (voir mon article ici en bref et sur mon site anne.vacquant.free.fr/av/ en long).
Je ne connais pas Thierry Jonquet mais j'ai trouvé que Puertolas avait manié son pastiche d'enquête avec assez de virtuosité.