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La place de l'analyse des sens dans la seconde philosophie biranienne - immanence et activite

Couverture du livre « La place de l'analyse des sens dans la seconde philosophie biranienne - immanence et activite » de Gilles Boileau aux éditions Presses Academiques Francophones
Résumé:

Le projet de François-Pierre Gontier de Biran critique Condillac. Le travail sur la décomposition de la pensée, couronné par l'Institut en 1805, inscrit pourtant Biran dans une autre problématique que celui du sensualisme. Il affirme la prééminence de l'ego en tant qu'il est relation dynamique... Voir plus

Le projet de François-Pierre Gontier de Biran critique Condillac. Le travail sur la décomposition de la pensée, couronné par l'Institut en 1805, inscrit pourtant Biran dans une autre problématique que celui du sensualisme. Il affirme la prééminence de l'ego en tant qu'il est relation dynamique et agissante à, et non absolu. Toute la difficulté consiste donc à rendre compte de cet ego en coïncidant avec lui, au sein même de son activité immanente. L'étude de la sensorialité et de ses différents niveaux autorise l'expérimentation en acte de l'ego, tantôt agissant à travers le sens, tantôt aux prises avec l'inertie de la chair. L'ego incarné, vouloir relatif, est le principe de discrimination permettant d'ordonner, sans les confondre, la physique (la chose), la physiologie (le corps représenté) et la psychologie, domaine du fait primitif de conscience. La pensée biranienne se déploie à travers l'extraordinaire discernement de ses analyses et offre ainsi une méthode fluide susceptible de dialoguer avec (ou de relativiser) les apports de la physiologie moderne et des neuro-sciences.

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