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Le nouveau livre de Jan-Werner Müller, politiste allemand internationalement reconnu.
Le libéralisme, historiquement garant des libertés individuelles contre l'autoritarisme, est aujourd'hui perçu comme une attitude propre aux élites, une culture qui serait l'apanage des gagnants de la mondialisation , d'une population urbaine privilégiée sourde aux difficultés de la majorité. Comment a-t-on pu en arriver là ? Le libéralisme a-t-il toujours été l'affaire de moralisateurs arrogants ?
Jan-Werner Müller montre comment et pourquoi de telles idées se sont imposées une fois la guerre froide terminée, contre toutes les attentes des très triomphalistes libéraux. Puis il élabore, en s'appuyant sur les réflexions de la grande intellectuelle de l'après-guerre Judith Shklar, un libéralisme d'en bas , qui serait à même de garantir une existence indépendante et à l'abri de la peur. Un tel libéralisme, montre-t-il dans ces pages singulières et ambitieuses, pourrait étayer de façon tout à fait inédite une politique fondée sur l'idée de sécurité et soucieuse de parer à toute discrimination. Sans doute y a-t-il là une piste pour sortir du vain combat entre élites libérales et populistes.
Amateurs de punchlines, de thèses en 180 secondes, de formules assassines pour reprises dans les médias, passez votre chemin. Jan-Werner Müller est un artisan des idées, qu'il décortique et polit avec soin.
Usbek et Rica Le politologue allemand Jan-Werner Müller n'avait évidemment pas prévu que son nouvel essai, La peur et la liberté, quelle politique face au populisme? (Premier parallèle) sortirait au moment même où une vague de manifestations contre le racisme parcourrait les Etats-Unis et l'Europe. Hasard de l'actualité, puisque l'ouvrage de ce professeur de sciences politiques à l'université américaine de Princeton traite précisément du libéralisme des droits, sensible au sort des plus fragiles.
L'Express Par cette (re)découverte de Shklar, Jan-Werner Müller remet salutairement les idées au clair.
Philosophie Magazine Pour aller récupérer ce fameux peuple dont tout le monde se réclame et que le libéralisme aurait laissé sur le bord de la route, Jan-Werner Müller se tourne, dans son dernier livre, La Peur ou la liberté, vers une oeuvre forgée, comme celle de Hannah Arendt, à la lumière des totalitarismes : celle de Judith Shklar (1928-1992), qui fut la première femme à occuper à Harvard une chaire de sciences politiques.
Le Point La Peur ou la liberté analyse les défis de notre temps à la lumière des idées de la philosophe américaine Judith Shklar, qui visaient à refonder le libéralisme.
Le Monde
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