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À Saintes, le mot « passion » exprime deux sentiments: tout d'abord au sens le plus commun, l'affection, l'admiration et l'attachement qu'on éprouve pour la ville, grâce en particulier à son Abbaye aux Dames dont le site patrimonial et l'activité musicale ont porté sa notoriété au summum. Le Festival de Saintes fait partie des principaux événements culturels de l'été tandis que le Jeune orchestre de l'Abbaye (JOA, l'ex-Jeune Orchestre atlantique) est considéré dans le monde entier -ce qui n'est guère connu des Saintais mais dont ils pourraient à juste titre être très fiers- comme une des meilleures écoles d'apprentissage de la pratique des instruments anciens, dont l'Abbaye possède une étonnante collection. Composé à moitié de musiciens étrangers qui viennent se perfectionner à l'issue de leur formation au sein de leurs conservatoires nationaux, il est associé au master de musicologie de l'Université de Poitiers. À la façon de travaux pratiques. Mais «passion» figure aussi le très bel emblème des «Passions» de Bach, celle de saint Jean et celle de saint Matthieu, deux oratorios qui se situent l'un et l'autre au faîte du répertoire universel. Que Philippe Herreweghe, le chef d'orchestre emblématique du Festival de Saintes, ait été choisi en juillet 2000 pour célébrer à Leipzig le 250e anniversaire de la mort de son plus grand cantor, Jean-Sébastien Bach, et que la Matthäus-Passion y soit alors donnée après de multiples répétitions à l'Abbaye aux Dames, voilà qui n'est en rien anecdotique. Il s'agit d'un symbole, un magnifique symbole du rôle insigne de Saintes comme atelier musical de niveau européen.
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