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Le bégaiement d'un petit garçon de six ans, Brice, traverse tout ce livre:La Parole prisonnière. Par ce parler, tous les membres de la famille de Brice - et d'abord son père, Ernest Barthélemy, qui retrouve avec angoisse son propre passé de bègue - sont peu à peu ébranlés. Puis, de proche en proche, ce sont toutes leurs relations amicales ou amoureuses qui se trouvent affectées... Il aura donc suffi, dans le monde feutré de Metz, de la parole mystérieusement hésitante d'un enfant pour provoquer ou révéler, chez les adultes, toute une effervescence de sentiments. Et c'est une orthophoniste - personnage inconnu dans le roman moderne - qui tendra dans ce labyrinthe silencieux un fragile fil d'Ariane. Brice, pour sa part, trouvera dans le violon la voix fluide et brûlante qu'il attendait. Dans ce roman insolite, le registre affectif, douloureux, interfère avec le savoir, les incertitudes et la froideur apparente ou réelle des spécialistes. Tour à tour, l'anxiété, la confiance rythment poétiquement la fièvre d'une parole entravée... Mais l'auteur ne vient-il pas d'un lieu où le langage divisé entre français et créole est lui-même blessé?
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