80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Dans les années mille-neuf-cent-deux ou trois, Maria Algési naquit dans la banlieue de Milano. Un coin pourri tenant du bidonville avec ses baraques en planches, ses égouts à ciel ouvert et ses pestilences à vous dégoûter d'être encore vivant. Des centaines de familles, avec des hordes d'enfants en haillons, vivaient là, dans la puanteur et la crasse. L'Italie de ce siècle ressemblait à une longue agonie. La nouvelle république n'avait de nouveau que le nom. La Lombardie restait maîtresse en son royaume et les potentats de l'industrie menaient la vie rude aux damnés de la terre. ... » (extrait).
Nul ne pouvait imaginer, au tout début de ce siècle nouveau, qu'il serait à ce point atroce et sanglant.
Contraints souvent à l'exil ou à la mort les peuples furent emportés dans une tourmente qui hante encore les esprits. Ouvrière à onze ans, mariée, onze grossesses, la misère, la fuite devant le fascisme, la Lorraine ses cités et ses mines, la guerre, toujours lutter pour survivre... La vie à refaire...?
La Nonna, supportant le monde, sauvant les uns et les autres par l'amour et la tendresse qu'elle distribuait sans compter. La Nonna et son absence infinie, son souvenir comme le rêve d'un paradis perdu.
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