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La musique qui tue

Couverture du livre « La musique qui tue » de Charles-Andre Meyer aux éditions Saint Augustin
Résumé:

«Mon cher éditeur faiseur de gloire, Mais où diable s'en est allé mon Archibald ? - telle fut sans doute ta question à mon sujet. Surtout après ta copieuse provision d'honoraires avancée audacieusement sur mon roman. En fait, mon prochain, mon futur roman, à paraître. Chez toi.

Rassure-toi, ô... Voir plus

«Mon cher éditeur faiseur de gloire, Mais où diable s'en est allé mon Archibald ? - telle fut sans doute ta question à mon sujet. Surtout après ta copieuse provision d'honoraires avancée audacieusement sur mon roman. En fait, mon prochain, mon futur roman, à paraître. Chez toi.

Rassure-toi, ô grand diffuseur de la pensée écrite, je n'ai pas disparu à tout jamais. Tu restes mon éditeur préféré. Les éditions Pillet vivront ainsi une nouvelle fois de somptueux, d'indicibles moments. Tu le sais très bien, le succès sera immense. Comme pour le précédent.

Sans cette certitude de succès, donc de gain, bien ancrée quelque part au plus profond de toi, je n'arrive d'ailleurs pas à imaginer qu'un vieux rapace de ton espèce, toujours près de ses sous, à l'image de l'éditeur pingre, comme vous l'êtes tous, vous les producteurs de littérature - je me demande d'ailleurs si vous n'êtes pas pires que les banquiers - soit d'accord d'avancer à un auteur des arrhes. Des arrhes, comme vous le prononcez emphatiquement, avec un grand A aussi ouvert que votre portefeuille reste fermé.

Varietes delectat, mon cher Bruno, j'avais besoin de changement et surtout d'idées nouvelles pour mon, je devrais plutôt dire pour notre roman. J'éprouvais le besoin de sortir du train-train de Maville. Il me fallait bien plus que ce tu appellerais la routine des faits coutumiers alanguis dans la torpeur quotidienne. En un mot, de l'inédit. Et l'expérience que je vais tenter me semble être tout à fait digne des plus grands coups que peut frapper le hasard au costume burlesque...»

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