80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un dimanche matin comme un autre, dans la cuisine d'une maison quelque part en campagne, un cri retentit. Qui a tué la poupée ? Liés par une sourde violence et pourtant incapables de communiquer entre eux, la mère, le père, la fille et le grand-père s'enferment dans un simulacre de procès, véritable huis clos anxiogène et infernal. Ce sont les années 60 et le souvenir de la guerre rôde, toujours très présent. Mais à ce propos, la guerre est-elle vraiment finie ? Le fils qui y était parti il y a bien longtemps a prévenu qu'il en reviendrait ce dimanche. Il faudra pourtant bien trouver le meurtrier avant son retour afin qu'il ne se rende compte de rien. Mais, au fait... Peut-on assassiner une poupée ? Bobok est un long monologue théâtral adapté librement d'une nouvelle de Dostoïevski. La scène se passe dans un cimetière où il arrive que parfois les morts parlent encore entre eux, le temps de leur décomposition. Jean-Paul Rosart, journaliste et auteur dramatique, a écrit sept pièces dont cinq créées et jouées au Festival off d'Avignon, parmi lesquelles La mort de Gaspard Hauser et Les deux Charlotte ( Corday et Robespierre) ; et deux représentées dans des cafés-théâtre à Paris, dont Bobok. Il est par ailleurs l'auteur d'un roman Le Roi bissextile et d'un ouvrage L'Entreprise et les médias.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année