"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'admiration pour Picasso a pris les dimensions d'un culte religieux. A sa première grande exposition après la guerre, pourtant, le public indigné décrocha ses toiles, parce qu'il les trouvait affreuses, et les critiques tinrent sur lui des propos funèbres.
Les encensoirs, les prêches et les vaticinations, non plus que l'église érigée sous le nom de " Musée Picasso " ne changent rien à l'oeuvre. Elle est inspirée par la volonté de destruction, l'aversion de la femme, le culte de la laideur et le nihilisme. " Toute mon oeuvre n'est qu'une somme de destructions ", a dit Picasso lui-même. Sous ses outrances, le dessin est médiocre, la peinture est exécrable.
Surtout, l'exemple est funeste. Le triomphe fabriqué de Picasso sert de justification à des nullités pompeuses, des provocations de potaches et des impostures dérisoires qui, à leur tour, trouvent place dans les musées et sont achetées par l'Etat à grand frais. C'est ainsi qu'on détruit une culture.
C'est le scandale qu'analyse et dénonce Gerald Messadié.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !