Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
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Ttoujours aussi sensible à l'écriture de F.Bouysse,puissante,poétique,précise!!!!Avec ce retour aux racines de son enfance Elias retrouve sa connexion avec la nature;Elisa est marié à Caryl Drumm:un trophée en quelque sorte pour cet homme violent,jaloux pour qui l'argent est aussi un moteur comme son père.
Tellement impatiente de lire le tome 3!!!!Vivement la parution.
Elias a quitté la France, après avoir compris le lourd fardeau de ses origines. Il a rejoint l’Oregon, et après avoir brûlé les derniers souvenirs de ce qui le reliait à cette terre, tente de repartir à zéro. C’est sans compter sur le ressentiment d’Elisa, mariée au puissant Drumm…
On retrouve avec intérêt le héros de cette trilogie, dont l’opus actuel est vraiment un épisode intermédiaire, dont on espère ne pas trop attendre pour découvrir l’ultime volume.
On souffre autant qu’Elias de la malchance qui le poursuit, malgré son désir de vivre une vie simple et sans histoire.
Les décors sont superbement posés et c’est avec tristesse que l’on perçoit les prémisses d’une destruction systématique annoncée.
Cette deuxième partie, courte, joue vraiment un rôle de teaser pour le lecteur, en attente impatiente de la suite.
224 pages Phébus 21 mars 2024
#Âpremonde #NetGalleyFrance
Le deuxième tome d’une série appelée La marche du rêveur. Ce roman peut néanmoins se lire et se comprendre sans avoir lu le précédent (Pur sang).
De retour de France, Elias reprend ses repères dans une cabane du Montana. Il va se confronter à la violence et à la haine des hommes, à un amour retrouvé, aux espaces immenses de la Nature, son seul vrai refuge.
J’ai aimé retrouver ce personnage anti-héros, charismatique épris de grands espaces du nord de l’Amérique, et qui aspire à la paix.
J’ai aimé ces descriptions d’étendues sauvages infinies, ce contact avec les chevaux, et cette vision de la nature humaine (plutôt pessimiste), cette opposition entre le bon et le mauvais.
J’ai aimé retrouver ce style et cette ambiance entre thriller et nature –writing, cette écriture rurale, brute et sans fioriture.
C’est un roman construit comme un épisode d’une série télévisée, qui se lit très vite et pour lequel j’espère un tome 3, pour vivre d’autres aventures en compagnie d’Elias.
Franck Bouysse est l'un de ces auteurs difficiles à définir, à l'écriture adaptée à ce qu'il raconte et les sujets de ses romans sont très divers, même si on y retrouve des points communs.
Dans ses romans on retrouve à la fois de la violence et de la poésie qui fait passer la violence au second plan. Les descriptions de paysages, avec les sons, les couleurs, les odeurs, on ne peut pas en parler, il faut les lire.
Âpre monde est la suite de Pur sang (qu'il faut lire en premier pour comprendre l'histoire) et j'ai eu un immense plaisir à retrouver le héros, Elias, né dans le Montana mais dont les parents étaient français (raconté dans Pur Sang) alors qu'il a été élevé par des Indiens qu'il voyait comme ses parents jusqu'à ce que, jeune adulte, il découvre ses vraies origines.
Dans Âpre monde, Elias retourne dans le Montana auquel il appartient aussi et ce fut un régal pour moi.
Un auteur à découvrir si ce n'est déjà fait, on aime ou pas, je suis complètement sous le charme de cette plume.
Nous retrouvons Elias Greenhill, que nous avions quitté à la fin de "Pur Sang", dans ce deuxième tome de la trilogie "La marche du rêveur". Il revient à Eden Creek, dans le Montana, qu'il avait quitté pour la France, à la recherche de ses origines. Après avoir détruit par le feu la maison où il a vécu avec ses parents adoptifs indiens, qu'il avait vendue à la puissante famille Drumm, il s'installe dans la forêt où il construit une cabane et vit de peu. Mais la haine que lui voue Caryl Drumm à cause d'Elisa, sa femme, qui fut très proche d'Elias et à cause de son combat pour préserver la forêt que détruisent les engins de la scierie des Drumm, va exploser conduisant au drame.
La nature sauvage, encore plus l'hiver, est omniprésente comme dans la plupart des romans de l'auteur. Elias a choisi de n'être dépendant que d'elle, de vivre à son rythme, de la respecter, de ne prélever que ce dont il a besoin pour survivre et de considérer, à l'instar des Indiens, que la vie a la même valeur que ce soit celle d'un animal, d'un arbre ou d'un être humain.
On retrouve d'autres thèmes chers à Franck Bouysse, déjà présents dans "Pur Sang" : la violence des hommes, la femme comme victime de cette violence mais aussi son déclencheur; la référence biblique semble assez claire : la femme tentatrice (Elisa/Eve) qui tend la pomme (son corps) au pauvre homme faible face à ses pulsions (Elias/Adam); on sait le cataclysme que cela entraîna, selon la Génèse, pour l'humanité, ramené ici à l'échelle de la bourgade d'Indian Creek.
On retrouve également la colère face aux massacres perpétrés contre les Indiens, à leur spoliation, à leur enfermement dans des réserves. On sent toute l'empathie de l'auteur mais aussi son admiration pour l'intimité, le lien très fort que les Indiens avaient avec la nature, s'y adaptant, ne cherchant pas à la mater, pour leur sagesse.
En fait, ce roman, c'est, au-delà de l'affrontement de deux hommes, un affrontement plus profond, plus essentiel : l'accumulation de biens vs le dénuement, le paraître vs l'être, le matérialisme vs la spiritualité, la nature comme produit vs la nature comme source de vie.
Un très beau roman dont j'attends la suite avec impatience.
#Âpremonde #NetGalleyFrance
Enfant adoptif d’une famille de Nez percés, Elias a retrouvé dans le premier volet de cette trilogie, ses origines en France. Mais c’est dans le Montana à Eden Creek qu’il revient, avec ce deuxième roman, au cœur de cet Âpre Monde où s’est forgée sa culture.
Bien loin de la mentalité de colons de ses vrais parents et de leur envie de se faire une place dans un Nouveau Monde, il se sent proche de la nature et de la sagesse indienne dont il a appris les moindres subtilités grâce à ses parents adoptifs, Papa et Mama Tulssa.
De son enfance bercée par l’histoire de Chef Joseph, chassé avec sa tribu de l’Oregon par les blancs, il a appris la patience, la détermination et l’osmose avec les éléments.
Mais les rancœurs sont nombreuses envers cet indien blanc que personne ne souhaite voir revenir à Eden Creek, d’autant plus qu’un riche propriétaire terrien déforeste sans scrupule cette région millénaire, prêt à détruire tout un écosystème pour ses seuls intérêts.
Dans une ambiance tendue à l’extrême, le passé d’Elias va refaire surface et l’affrontement avec cet exploitant forestier jaloux et haineux, semble inexorable.
On retrouve dans Âpre Monde, les grandes thématiques de la littérature américaine que sont les conflits ethniques, l’intégrité menacée de l’environnement, l’expansion à outrance des exploitations. Franck Bouysse, avec sa parfaite connaissance de la Nature, nous entraîne sur les pentes boisées des collines du Grand Ouest, porté par cette authenticité qui le caractérise. Les forêts, les animaux, les grands espaces, l’immersion est totale et l’on partage avec Elias, ces instants de vie rythmée par les saisons et empreinte de vraies valeurs.
J’ai été séduite par ce personnage attachant qui porte en lui la force et la culture des peuples autochtones et ce voyage américain aux allures de western me laisse de superbes images de paysages sauvages en tête.
Très curieuse de découvrir la fin de cette Marche du rêveur, j’attendrai avec impatience la sortie du troisième tome pour savoir si Fanck Bouysse est définitivement devenu américain.
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