80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
"Je n'étais pas né pour la dépendance, ni, je crois pour l'existence paisible des champs. Dès le bas âge, je sentis fermenter dans ma jeune tête, le désir de quitter le pays pour tenter au loin la fortune. Cet esprit d'aventure presque inconnu dans les plaines, est commun dans nos montagnes, et s'y développe cous l'influence de circonstances locales, intéressantes à connaître." Ainsi s'exprime dès le début de son autobiographie, Victor Lagier, autodidacte d'origine paysanne modeste de la vallée du Champsaur. Comme ses compatriotes, il va s'exiler et embrasser la carrière de Libraire-Editeur. Ce métier, certainement l'un des plus beau métier du monde, mais également l'un des plus périlleux, va le conduire plusieurs fois à la ruine et plusieurs fois à la réussite financière et sociale. "Le public, qui ne voit que le succès ! l'une publication, ne se doute guère de ce qu'il a conté à l'éditeur de soucis, de sollicitude, de travail. Ainsi un livre devient-il pour celui qui l'édite, une sorte d'enfant adoptif, et ce n'est pas tout à J'ait sans droit, qu'en parlant de ses publications, il se permet de dire : "mon Pascal", "mon Proudhon", "mon Couturier", comme d'autres disent : "Ilion moulin" ou "mou usine". C'est dans ces termes que Victor Lagier poursuit et analyse le quotidien de son métier. En lisant cette superbe autobiographie, l'on y reconnaît les difficultés d'une profession qui nécessite non seulement compétence et minutie, mais surtout et par dessus tout, de la Passion. L'histoire actuelle de cette activité confirme ce qu'écrivait déjà au XIXème siècle, Victor Lagier.
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