Quelles sont les 10 lectures incontournables conseillées par l'auteur de "Majnoun et Leïli" ?
Dans la Maison, vous allez perdre vos repères, votre nom et votre vie d'avant.
Dans la Maison, vous vous ferez des amis, vous vous ferez des ennemis. Dans la Maison, vous mènerez des combats, vous perdrez des guerres. Dans la Maison, vous connaîtrez l'amour, vous connaîtrez la peur, vous découvrirez des endroits dont vous ne soupçonniez pas l'existence, et même quand vous serez seul, vous ne le serez pas vraiment. Dans la Maison, aucun mur n'est un mur, le temps ne s'écoule pas toujours comme il le devrait et la Loi y est impitoyable. Dans la Maison, vous atteindrez vos dix-huit ans transformé à jamais et effrayé à l'idée de devoir la quitter.
Quelles sont les 10 lectures incontournables conseillées par l'auteur de "Majnoun et Leïli" ?
Noir, jeunesse, classique, intemporel : les indispensables !
C'est un roman fantastique différent des autres. Un énorme livre où l'on est transporté dans une maison recueillant des enfants et ados avec un handicap. La maison vit respire, et ceux qui y vivent adoptent son histoire. Chaque personnage est renommé et on suit leur vie jusqu'à leur 18 ans, âge où ils quittent la maison. C'est une lecture dense, complexe et j'avoue qu'il faut s'accrocher car j'ai souvent été perdue dans son récit.
Un livre foisonnant de détails, de point de départ narratif, de recherche autour de la langue. Réaliste malgré la fiction fantasmagorique. Il est remarquable de finesse sur l’humain et son fonctionnement tout en gardant une grande part de liberté approchant l’absurde ou le rêve.
Un ouvrage ou l’imaginaire de l’autrice est débordant même si l’on ressent clairement (tristement) la prise d’appui sur des systèmes existants. Pour ceux connaissant les ITEP, Foyer de l’enfance et/ou IME, on retrouve un bouillonnement tendu à l’extrême et croisé de tous ces lieux, ces instances, ces fonctionnements, narré explosivement.
Un univers de cabossé et d’âme en survie.
C’est beau dans toute la détresse qui s’inscrit et qui survit.
Une superbe épopée chez les éclopés de ces vies existant dans nos sociétés mais que l’on garde souvent bien cachés.
Une maison dans laquelle il se passe, il se dit, il s’entend, il se crie.
Une œuvre impressionnante, joyeuse, aventureuse, fraternelle. Peter Pan et Alice aux pays des merveilles dans un foyer pour enfants écorchés.
Un pavé-monde traduit avec grand soin qui mérite la plongée.
Une maison et des habitants très perturbants....
Ici nous faisons la connaissance de la Maison où se côtoient handicapés moteurs et mentaux.
Ils sont divisés en plusieurs groupes et chacun de ces groupes à un nom et une particularité.
Dès leur arrivée dans un groupe, chacun est affublé d'un surnom qui le suivra jusqu'à
sa sortie. Des choses se passent entre ces murs, et chacune est assez dure à vivre pour eux.
Ils y resteront jusqu'à leur 18 ans... ou bien la Mort.
Car oui soit la Maison vous accompagne soit elle vous attire dans ses filets pour ne jamais
en ressortir. Voici une plongée dans un univers où tout semble réel mais irréel à la fois,
d'où on en ressors transformé. Mais jusqu'où cette Maison ira t'elle pour arriver à ses fins?
Alors je dois d'abord préciser que j'ai lu cette lecture dans le cadre d'une LC et que j'ai
continué seule de par le côté assez bizarre du contenu proposé qui a rebuté mes collègues.
En effet, même après avoir fini ce roman, l'avoir digéré et avoir été lire certains avis pour
essayer de comprendre, et bien je n'ai toujours pas compris où l'auteure à voulu m'emmener
au travers la Maison. Alors je veux mettre l'accent sur le style et la plume d'écriture de
l'auteure qui a su me captiver et me faire lire ce roman du début à la fin sans avoir ce
sentiment de vouloir l'abandonner.
Ici des évènements assez étranges et violents se déroulent sans vraiment savoir pourquoi et
surtout on prends d'affection pour ces jeunes que les évènements en question affectent.
En effet, ces jeunes sont des enfants que les parents ne peuvent plus ou ne veulent plus
s'occuper du fait de leur handicap, aussi élevé soit il.
Ces élèves se lient tous d'amitié malgré toutes leurs différences qui les rapproche, et
surtout tous on ce même sentiment de peur qui s'insinue en eux dès que l'on parle de
l'Extérieur.
Les sujets sensibles comme le handicap, l'abandon et l'amitié y sont traités sans que
les vrais mots ne soient apposés dans le récit.
Ici le récit touche un peu du doigt le fantastique, surtout lorsque l'on parle des
"sauteurs" , qui d'après le récit peuvent sortir de leurs corps et en reprendre possession.
Mais encore une fois, les mots ne sont pas apposés et cela n'est que supposition.
J'ai beaucoup la fin qui au final nous apporte quelques réponses à nos questions et surtout
nous suivons leur évolution dans l'Après Maison.
Au final, je conseille cette lecture tout de même aux personnes qui aiment les récits assez
complexes, mais surtout dont le fond du récit porte des sujets sensibles.
C'est un voyage envoûtant dans l'imaginaire adolescent. Des ados et pré-ados un peu particuliers, souffrant de handicaps divers et vivants repliés sur eux-mêmes. Les adultes sont absents, mais présents quand même.
On a un peu de mal à prendre ses marques, on ne comprend pas toujours tout et il faut parfois revenir quelques pages en arrière car le récit navigue entre 2 époques, mais on se laisse transporter. Et on referme ce pavé avec beaucoup de nostalgie.
Sous le titre de ce livre se cache un roman mystérieux, très noir et surtout hypnotique : un monde très proche de Lewis Carroll. Le roman est inclassable, c'est ce qui fait son charme.
La maison dont il est question, semble être un pensionnat délabré, lieu inquiétant mais en même temps protecteur. Dans ce lieu étrange vivent et grandissent des adolescents. La majorité d'entre eux sont atteints de handicaps physiques. Ils sont rassemblés en "bandes" plus ou moins rivales : les Oiseaux, les Faisans, les Chiens.... Au début du livre, les garçons sont séparés des filles.
Dans cette maison, certains se feront des amis, certains connaîtront l'amour, la peur aussi, d'autres se feront des ennemis. L'ambiance reste assez tendue : des adolescents se livrent à des combats sanglants et vont jusqu'à fomenter des guerres entre clans.
La maison est un personnage à part entière : ses murs sont sans limites. Le temps, à l'intérieur, ne s'écoule pas de la même façon qu'à l'extérieur.
Ce livre est un chant d'amour fantastique à cet âge ingrat et bienheureux, à ses exaltations et ses tragédies que sont l'enfance et l'adolescence. L'histoire nous ensorcelle littéralement.
Son auteur, Mariam Petrosyan, née à Erevan, a commencé à ébaucher les personnages de son roman à dix-huit ans. Elle mettra une dizaine d'année à l'écrire sans jamais chercher à se faire publier. Quinze ans plus tard, le manuscrit tombe dans les mains d'un éditeur. Il publiera le roman en 2009. Il est devenu un best-seller inter-générationnel.
"La maison dans laquelle" est le seul roman de Mariam Petrosyan. Selon ses propres dires, elle ne l'a pas écrit, elle y a vécu.
J'ai lu ce livre qui avait été présenté à la grande librairie, comme le meilleur livre de l'année 2016.
Je l'ai donc acheté sans savoir de quoi il parlait.
En ouvrant ce livre, on entre dans un monde parallèle aux nôtres. Il est classé dans la catégorie des livres fantastiques.
Aucune date n'est donnée pour savoir quand l'histoire se déroule, mais des indices laissent penser aux années 80.
La maison est un endroit qui acceuille tous les enfants mineurs qui ont un handicap (apparent ou non) et dont les proches ne veulent plus s'occuper.
Ses adolescents vivent donc dans leur univers "la maison", avec leur propres règles qu'ils ont eux -mêmes créées depuis des générations.
Quand on arrive, on change de nom et on est affecté à un groupe avec qui l'on partage la même chambre.
.
En débutant ce livre, on a l'impression d'être un de ses enfants qui pénètre dans cet endroit et qui découvre les règles fixées au sein de ce lieu, qui s'imposent à lui.
Les adultes encadrants n'ont que peu de pouvoir sur les règles et les groupes.
Durant 900 pages, on découvre ce monde, les rivalités entre groupes, les liens qui se créent entre les personnages. On s'attache à chacun d'eux, à son histoire, son handicap.
Ils savent qu'à l'âge de 18 ans, ils devront quitter ce lieu et retourner "à l'extérieur" dans un monde auquel ils n'appartiennent plus depuis longtemps; certains ayant été purement et simplement abandonnés par leurs proches au sein de cet établissement.
Le livre fermé, on est triste de quitter tous les personnages, que l'on a découvert petit petit. On a envie que ça continue.
Je pense le relire une seconde fois pour une lecture plus approfondie, car la deuxième fois, on connaît les règles...
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/la-maison-dans-laquelle-de-mariam-petrosyan/
Le mot de la fin : Cette lecture est étrange et me laisse un gout d’inachevé, beaucoup de questions restent en suspens. La narration est aléatoire et le lecteur est baladé au bon vouloir de l’auteur. L’histoire de base qui est un internat pour enfants avec des handicaps, qui sont quasiment livrés à eux-mêmes et qui ont des pratiques très sauvages me dérange aussi. Par contre il y a une approche intéressante de la psychologie. On retrouve également de nombreuses influences à la littérature internationale, j’ai trouvé qu’Éléphant ressemblait beaucoup au personnage de Steinbeck dans des souris et des hommes.
Dans ce conte initiatique, Mariam Petrosyan dépeint un étrange internat pour enfants et adolescents et les aventures épiques vécues par eux jusqu’à leur sortie à 18 ans, adolescents le plus souvent terrorisés par l’idée de retourner dans le monde extérieur, si cruel à leurs yeux. Le thème de l'adolescence est central et parfaitement bien abordé dans ce qu’il a d’incontournable quand on évoque la construction de la nature humaine. Mariam Petrosyan a écrit ce roman alors qu’elle avait à peu près le même âge que ses personnages, elle sait de quoi elle parle ! Les émotions, les sentiments, les bouleversements du corps, les interrogations sans fin, les peurs, le grand fantasme de la liberté, etc …
Près de 1000 pages pour un roman dont les personnages colorés vont peu à peu devenir vos amis au fil des chapitres construits comme des étapes dans la construction difficile des personnalités de chacun. Ces héros fiers et courageux vont vous accompagner comme des petits lutins à l’esprit plus facétieux que méchant mais également comme de futurs adultes responsables qui vous renvoient à vos propres angoisses existentielles. Ce roman magnifique vous permet également de redevenir l’adolescent que vous étiez (il n’y a pas si longtemps !) et de vous plonger dans un univers « moins agréable que celui de l’enfance, mais beaucoup plus intense et plus riche en émotions et en sentiments que celui des adultes » dixit Mariam Petrosyan.
À sa sortie en 2009, le livre a été lauréat de nombreux prix et est devenu instantanément un best-seller, il est aujourd’hui traduit en français pour le plus grand bonheur d’un public large et de tous les âges.
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