"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'Insurrection de Varsovie, en août et septembre 1944, souvent confondue avec celle du ghetto, de 1943, n'est pas, pour les Alliés, l'épisode le plus glorieux de la guerre : sans aucune assistance, la population de la ville se soulève contre l'occupant allemand. Les Soviétiques, stationnés de l'autre côté du fleuve, ne bougent pas. Après soixante-trois jours d'une bataille où deux cent cinquante mille personnes trouvent la mort, les survivants sont déportés et la capitale systématiquement détruite. Anna a seize ans lorsqu'elle rejoint les insurgés. Autour d'elle, la moyenne d'âge n'est pas élevée. Il y a quelque chose de miraculeux dans la fraîcheur, la tendresse de ces petits soldats, toujours soucieux les uns des autres, et d'un courage puisé dans l'oubli de soi-même. Dès l'arrêt des combats, Anna s'est appliquée, avec une camarade, à faire la chronique, jour par jour, de l'Insurrection. Aujourd'hui, elle complète son récit en évoquant un monde disparu, celui des manoirs de Pologne, et en dressant le portrait de sa mère, l'écrivain Zofia Kossak, membre éminent de l'Armée secrète et fondatrice de l'organisation clandestine d'assistance aux Juifs " Zegota ".
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