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Dans la famille de Kiet, on est dresseur d'éléphants de père en fils. Le jour de ses dix ans, Kiet part avec son père et des chasseurs pour capturer son premier éléphanteau. Pendant plusieurs jours, l'enfant participe au « Phajaan », une méthode de dressage traditionnelle particulièrement cruelle qui marquera à jamais le jeune garçon...
Didier Jeunesse soutient EVI (Eco Volontaire International), une association dont le but est d'intervenir pour la protection des animaux sauvages et de l'environnement dans le monde, ainsi que de consolider un lien respectueux entre les humains et la nature.
Plus d'informations : http://eco-volontaire-international.com/evi-mag-illustre-tourisme-edition-n2/
Deuxième coup de coeur Jeunesse de la ville d'Asnière sur Seine 2018
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Ce livre m'a plu car il montre les sentiments qu'éprouvent les éléphants et montrent la dureté de l'homme.Il m'a fait découvrir la pratique du "Phajaan",pratique barbare pour dresser cet animal.L'histoire d'amour entre Kiet et Sura en fait une belle histoire,malgré les moments très durs de la capture.
C'est un livre proposé par "Lecteurs.com" dont le titre et la couverture auraient pu attirer mon œil. En lisant la quatrième de couverture, j'ai soudain eu la crainte de le lire par peur de me laisser envahir par un sentiment de tristesse. Même si je sais ce qui se passe pour les éléphants, le lire une nouvelle fois m'a un peu "effrayée" mais prenant mon courage, enfin mon livre, à deux mains, moi, fervente protectrice des animaux, j'ai décidé de combattre cette peur . Et me voilà rassurée, ce n'est pas un reportage sur la maltraitance animale (même si ça en fait partie) mais de nombreux sujets aussi bien de défense animale, de religion, de tourisme, de culture et d'autre sont développés ce qui rend le roman très intéressant et abordable. Le seul point à souligner serait de vérifier la capacité du lecteur car je ne pense pas qu'il soit à mettre entre toutes les jeunes mains.
http://sweetie-universe.over-blog.com/2017/12/roman-jeunesse-la-loi-du-phajaan-j-f.chabas.html
La loi du Phajaan raconte le moment où la vie de Kiet a basculé à jamais. Ce garçon est issu d'une famille de dresseur d'éléphant. Un jour, son père l'emmène en forêt capturer son premier éléphanteau. Outre la traque particulièrement affreuse, c'est la technique du phajaan, une méthode de torture odieuse visant à briser l'éléphanteau moralement en lui infligeant des blessures très douloureuses, qui va changer à tout jamais Kiet.
Dès le départ, on sait que Kiet n'est pas à l'aise avec toute la souffrance infligée aux éléphants. Il est soumis à la pression familiale ancestrale puisque son père, et son père avant lui, sont des "dresseurs" d'éléphant. Pour autant, il n'est pas enchanté à l'idée de torturer des animaux pour les assouvir et les plier à sa volonté. Il est forcé de partir en chasse avec son père et une équipe d'hommes du village pour capturer son propre éléphanteau. Cette chasse tourne mal. La mère du jeune éléphant est tuée, puis les hommes sont attaqués par des créatures carnassières. Leur équipée funeste s'allège d'un homme, également. Et Kiet est finalement exhorté par son père d'accomplir le phajaan et de torturer lui-même ce pauvre éléphant. On suit tous ces états d'âme, de la crainte à la honte qui le hante alors qu'il est maintenant un vieil homme. On comprend son dégoût, son émotion, sa peur, son impuissance face à la puissance de son père, et sa fugue soudaine suite à un incident tragique qui aurait mis en danger Sura, son éléphant.
J'ai eu le coeur brisé, et la nausée, en lisant ce roman. Je savais qu'il y avait de la torture dans le dressage des éléphants destinés à être montés par des touristes en Asie notamment, mais je n'avais pas imaginé une telle violence. Pourtant, les propos sont ceux d'un enfant puis d'un homme qui se censure par honte. Bien qu'ils soient moins durs et crus qu'ils ne le pourraient, les mots sont bouleversants. On y sent toute l'émotion, le choc, la douleur, que ressent ce malheureux Kiet. Alors qu'un regard d'enfant ou de jeune adolescent restera rivé sur le thème de la torture, les yeux des adultes verront la relation malsaine existant entre Kiet et son père. La pression familiale est violente et le père abuse carrément de son autorité, sans laisser à son fils le moindre choix. Il est intéressant de voir les explications que le narrateur, le vieux Kiet, donne. Elles sont en lien avec la pression de l'héritage familial, mais aussi avec les besoins de la société. Un éléphant permet de travailler et apporte par extension de la richesse dans des villages ou il n'y en a pas forcément. J'ai trouvé cet aspect intéressant en tant qu'adulte.
Le style utilisé est parfaitement pertinent. Il est assez simple et présente tantôt le regard de l'enfant qui vit le phajaan tantôt celui de l'homme qui se souvient et regrette amèrement cet épisode douloureux de sa vie. Le message est clair. La torture des éléphants est intolérable, mais il n'est jamais trop tard pour essayer de changer les choses et prendre ses propres décisions.
Conclusion : ♥♥♥♥♥ C'est un roman qui m'a bouleversée. L'histoire de Kiet et Sura est très touchante, et elle sert à alerter et sensibiliser aux violences faites aux éléphants. C'est brillant, et ça mérite d'être lu par le plus grand nombre
Quand la tradition de son village l'oblige à soumettre les éléphants par la force deux choix s'offrent à lui. Obéir ou ne pas obéir. Kiet lui choisira de désobéir mais ça reste compliqué quant on a que 10 ans.
J'ai trouvé ce roman beau et engagé. je trouve juste dommage que le début n'est pas une bonne dynamique. Ce que j'ai préféré c'est la sagesse qu'apporte de bouddhisme au personnage, ça donne au roman encore plus de charme.
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2017/10/25/35789460.html
« On n’a pas deux cœurs, l’un pour l’homme, l’autre pour l’animal. On a du cœur ou on n’en a pas » disait Alphonse de Lamartine. Et c’est bien là l’enjeu de ce roman jeunesse. Peut-on accepter de faire à un éléphant ce que l’on ne ferait pas à un humain ?
Nous sommes en Inde dans les années 60. Kiet, 10 ans, part avec son père et des villageois en forêt. Ils ne viennent pas pour se promener mais pour capturer un jeune éléphant. En effet, Lamon, le père de Kiet est un mahout, un dresseur d’éléphants et il compte en avoir un pour son fils qui n’approuve pourtant pas cette idée. Armé d’un bullhook, Lamon doit procéder après la capture au Phajaan. Ce mot qui signifie « broyer » est une technique de soumission cruelle de l’animal. Il est ainsi cassé moralement par une série de sévices physiques et moraux pour qu’il soit complètement docile. Kiet est révolté mais peine à échapper à la pression sociale du groupe de chasseurs. Quand on est mahout de père en fils depuis plusieurs générations, comment échapper à ce rituel cruel, surtout quand on a dix ans ?
C’est le Kiet adulte, âgé de 2017 qui raconte cet épisode à la fois douloureux et déterminant dans sa vie et celle de son éléphant Sula.
Un bel hymne au règne animal, à l’amour sans distinction et un cruel révélateur de nos comportements barbares.
Kiet, accompagné de Lamon, son père, part le jour de ses dix ans pour capturer et dresser son éléphant. Mais s’il se soumet au rite de la capture et du dressage, jamais il n’acceptera de faire plier Sura, son éléphant. Cinquante ans après, cet ardent défenseur de la cause animale n’a rien oublié.
Ce beau texte de Jean-François Chabas est aussi un véritable réquisitoire en faveur de la cause animale. Kiet, fait passer une multitude de sentiments, montrant également l’évolution du pays, l’exploitation d’animaux enlevés à leur état sauvage sans tenir compte de leur souffrance, et chassés sans merci pour leurs défenses d’ivoire par les braconniers malgré les réglementations internationales. Une belle leçon d’humanité à destination des adolescents.
https://domiclire.wordpress.com/2017/11/10/la-loi-du-phajaan-jean-francois-chabas/
La loi du Phajaan consiste, en Inde, à asservir les éléphants en brisant leur esprit et leur volonté. C'est, selon la tradition et les croyances ancestrales, la seule façon d'utiliser ces grands animaux pour gagner de l'argent. A l'origine, ils servaient au débardage des arbres, travail risqué aussi bien pour les humains que les animaux. Mais maintenant, ils le sont pour le plus grand plaisir des touristes qui paient pour se balader sur leur dos.
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