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En Égypte, l'article 2 de la Constitution dispose que l'Islam est la religion d'État. Les principes de la loi islamique constituent la source principale de législation. Certes, cette Constitution garantit la liberté de croyance et la liberté de l'exercice du culte : les citoyens sont égaux devant la loi sans distinction de race, d'origine, de langue, de religion ou de conviction. Cependant le droit musulman qui encourage toute personne à se convertir à l'Islam, punit de mort celui qui quitte l'Islam, et ne reconnaît que les adeptes des trois religions monothéistes. Heureusement, la peine de mort n'existe pas en Egypte, mais l'abandon de l'Islam a pour conséquences la mort civile: l'apostat ne peut pas se marier ; s'il l'est, il est séparé de sa femme, ses enfants lui sont enlevés, il ne peut hériter, sa succession est ouverte aux seuls héritiers musulmans. Il ne peut même pas obtenir de carte d'identité ! Notons également les attaques persistantes contre les chrétiens coptes malgré le changement politique. Souvenons-nous de l'attentat du Nouvel an 2011 qui a fait 23 morts devant une église d'Alexandrie. D'autres minorités souffrent aussi. La raison principale de ce nouvel ouvrage réside dans l'émergence de nouveaux dangers et dans la résurgence d'anciens. C'est face à cela que nous souhaitons apporter notre contribution à la défense de la liberté religieuse en Égypte.Mohamed CHAWKI, LL.B, BA, LL.M, PhD, FRSA. Senior Judge, The Council of State. Lecturer in Law, Future University in Egypt. Founder - Chairman, AILCC, 1-3 rue Frédérick Lemaître, 75020, Paris, France. Website: www.cybercrime-fr.org
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