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La lamentation d'Albi, un chef d'oeuvre flamand du XVIIe siècle

Couverture du livre « La lamentation d'Albi, un chef d'oeuvre flamand du XVIIe siècle » de  aux éditions Snoeck Gent
Résumé:

Il arrive que certaines oeuvres d'art tombent un jour dans l'oubli et soient plus tard redécouvertes. La Lamentation d'Albi en est un parfait exemple.
Exposée dans la chapelle Saint-Louis de la collégiale Saint-Salvi, La Lamentation a longtemps été ignorée du public. Derrière l'oeuvre jaunie et... Voir plus

Il arrive que certaines oeuvres d'art tombent un jour dans l'oubli et soient plus tard redécouvertes. La Lamentation d'Albi en est un parfait exemple.
Exposée dans la chapelle Saint-Louis de la collégiale Saint-Salvi, La Lamentation a longtemps été ignorée du public. Derrière l'oeuvre jaunie et oxydée par plusieurs couches de vernis, il était difficile de déceler la présence d'un chef-d'oeuvre de la peinture flamande du début du XVIe siècle.
Quatre ans de restauration auront été nécessaires pour redonner à ce retable sa splendeur d'antan. Ce travail minutieux, exigé par la qualité d'exécution du XVIe siècle, permet aujourd'hui de redécouvrir La Lamentation d'Albi, et de la considérer comme l'une des oeuvres flamandes majeures de la France méridionale.
La ville d'Albi propose aujourd'hui aux Albigeois de prendre connaissance du travail réalisé et les invite à se réapproprier cet élément remarquable de leur patrimoine. Oui, ce tableau est bien la propriété collective des Albigeois.
L'histoire de La Lamentation, faute d'archives, reste floue, mais sa présence à Albi s'inscrit dans une passionnante période de notre histoire, où le pastel fait l'objet d'un commerce florissant, à l'export notamment auprès des drapiers Flamands. Les marchands Albigeois négociaient avec la capitale économique du moment, Anvers. Si le maître d'Albi et le commanditaire demeurent anonymes, le raffinement et la qualité du tableau laissent imaginer toute l'importance de son acquisition pour la collégiale Saint-Salvi et son chapitre.
Le voile sur cette histoire n'assombrit en rien la beauté et la spiritualité de l'ensemble, il suffit pour s'en convaincre d'admirer le détail des broderies, l'exubérance des costumes, la douceur des visages et la douleur contenue.
Souhaitons que chaque visiteur découvre avec un réel intérêt ce chef-d'oeuvre et qu'il reste pour chaque Albigeois l'héritage précieux d'une cité ouverte au monde, hier comme aujourd'hui.

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