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La jeunesse de napoleon

Couverture du livre « La jeunesse de napoleon » de Paoli Francois aux éditions Tallandier
  • Date de parution :
  • Editeur : Tallandier
  • EAN : 9782847342314
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Calvi, 11 juin 1793. Un jeune officier vient d'embarquer sur le voilier Prosélyte. Silencieux, immobile, la mine sombre, les traits tirés sur un visage olivâtre, les cheveux noirs et le chapeau sur les yeux, Napoléon salue en pensée son île qui déjà s'éloigne. Adieu la Corse ! Adieu jeunesse... Voir plus

Calvi, 11 juin 1793. Un jeune officier vient d'embarquer sur le voilier Prosélyte. Silencieux, immobile, la mine sombre, les traits tirés sur un visage olivâtre, les cheveux noirs et le chapeau sur les yeux, Napoléon salue en pensée son île qui déjà s'éloigne. Adieu la Corse ! Adieu jeunesse !
Les premières années à Ajaccio, les études sur le continent, Brienne puis l'École militaire de Paris, la découverte de la vie de garnison à Auxonne, le retour parmi les siens sur son île, tout cela est déjà bien loin pour le jeune artilleur. Le vent des révolutions a soufflé, même sur la Corse, et tout s'est brutalement accéléré : son poste de lieutenant-colonel dans la garde nationale avec Pascal Paoli pour modèle, la rupture consommée avec le vieux chef après les manigances de Joseph et pour finir, être chassé de l'île comme un voyou, avec toute la famille. Cette période de la vie de Napoléon a souvent été l'objet de romans ou d'approximations. Elle valait la peine d'être étudiée avec la stricte rigueur de la méthode historique. À la fois soldat et homme politique, artiste hors du commun et héros romantique, bourgeois et roi prolétaire, Napoléon est un personnage difficile à cerner. Si les Français le comprennent mal, c'est parce qu'ils le prennent pour un des leurs. Détracteurs ou apologistes oublient l'essentiel : Napoléon est Corse ! Et ses contradictions prennent leur source dans la première moitié de sa vie. On découvrira que les rencontres qu'il a pu faire et les relations qu'il a pu nouer sur l'île ont beaucoup compté dans sa formation et dans son destin. On verra comment ses liens avec les Marbeuf, les Loménie de Brienne, le banquier Permon ou les généraux De Rossi, Gribeauval et Du Teil ont joué, à l'évidence, un rôle très important. Parmi les rencontres et les amitiés révélées dans cet ouvrage, il en était une particulièrement mal connue. C'est celle qui devait lier un temps la famille Bonaparte, puis Napoléon lui-même, au vieux général Paoli, avant de s'envoler dans la fumée des combats de l'été 93.
À partir des seuls documents authentiques et des archives, l'auteur a fait un choix clair et résolu : celui de progresser en écartant systématiquement les fables et les légendes, et même les témoignages tardifs, erronés ou douteux. Ce choix exigeant et si original par rapport à tant d'autres auteurs, bien loin de s'avérer réducteur, a, au contraire, contribué logiquement à donner de la vie et de la continuité à cette histoire.
Peut-être qu'au fond, Napoléon n'a jamais aimé les Français parce qu'il se savait étranger...

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