80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
A Londres, à l'automne 1940, est née une revue d'intellectuels qui se proposait de présenter «au monde le vrai visage de la France, de la culture française» : la revue La France Libre.
Cette revue, fondée par André Labarthe, personnage étrange passé du gaullisme à l'anti-gaullisme, réputé avoir été financé à la fois par l'Intelligence Service et ... les Soviétiques, est surtout connue grâce à la réputation du philosophe qui y fit ses premières armes : Raymond Aron.
Mais l'autre co-fondateur, qui tient la chronique de géostratégie, est toujours resté dans l'ombre. Il s'agit de Stanislas (dit «Stacho») Szymanczyk, personnage énigmatique, ancien officier polonais ayant participé à la révolution spartakiste en Allemagne, certainement kominternien, exilé à Londres à l'été 1940, après un passage à Paris.
Dans ses articles, ce grand admirateur de Clausewitz et de Delbrück, fin connaisseur des choses d'Allemagne et d'Union soviétique, tente d'expliquer les enjeux des événements politico-militaires du moment. Avec limpidité, courage et prescience, comme en témoigne la première ligne de son premier article : «L'Allemagne a jusqu'à présent remporté des victoires mais non la victoire.» Un florilège de ces chroniques de géostratégie a été publié en 1943 à Londres par les éditions Hamish Hamilton. C'est ce livre, introuvable aujourd'hui, qui est ici réédité. Le nom de l'auteur n'apparaît pas dans l'édition première. Les lecteurs de l'époque se contentèrent de savoir qu'il était signé par «le critique militaire de la revue La France Libre».
Il était temps de faire connaître ce document historique exceptionnel et de lever le voile sur son énigmatique auteur, une sorte de Thucydide de la Deuxième Guerre mondiale.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année