"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est l'une des plus célèbres reporters de guerre. Martha Gellhorn découvre la fureur des combats en 1937 sur le front espagnol, qu'elle est partie couvrir avec son mari, Ernest Hemingway. N'étant pas autorisée, en tant que femme, à accompagner des unités de combat, elle invente un nouveau style de reportage qui semble parfaitement en phase avec l'évolution de la guerre moderne en Espagne. Les populations civiles devenant des objectifs militaires, Gellhorn concentre toute son attention sur les effets du conflit plutôt que sur ses causes et ses opérations. Le facteur humain, le sort de l'individu broyé par la machine de guerre, la vie quotidienne des femmes et des enfants, le destin tragique des blessés sont au centre de tous ses reportages. La dimension idéologique des conflits l'intéresse moins que l'expérience vécue des victimes et des acteurs réels de la guerre. Après la Deuxième Guerre mondiale, elle a suivi la plupart des conflits armés sur cinq continents et dans plus de cinquante pays différents. Elle est une des rares femmes écrivains au XXe siècle à avoir manifesté un intérêt aussi constant et intense pour la guerre, même si son activité littéraire a couvert bien d'autres domaines.
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