"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De la poussière de vieux manuscrits qui dormaient dans un
monastère, un collectionneur russe de la fin du XVIIIe siècle vit surgir un jour le visage espiègle et inspiré de l'auteur anonyme de ce magnifique poème épique du XIIe siècle.
Un Slave, probablement mâtiné de Viking, y relate la défaite d'un " faucon de la chrétienté " contre des païens, les Polovtses turco-mongols. Guerrier proche du prince, chrétien chamarré de paganisme slave, aède ou chroniqueur, trouvère ou scalde, il chante un hymne à la " Terre de Rus ". On ne connaît de lui que ce qu'il révèle en filigrane dans la Geste. Il dit avec amour et humour, la mer des fleuves russes et les roseaux brisés, les bêtes aux aguets et les combats guerriers, les amours délaissées et le guet aux remparts et " cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge " comme dit Dante.
S'attachant aux faits, il ouvre une page d'histoire des Slaves orientaux aux XIe-XIIe siècles en ce pays-frontière de la Kievie, le long du Dniepr et au nord de la mer Noire ; sautant comme un écureuil d'un prince à l'autre à travers l'arbre généalogique des
familles princières de Rus, il relie le tout avec grande maîtrise en quelques pages d'un merveilleux poème. Vibrant appel à l'union de princes désunis, il convie le lecteur, comme l'Aède, au " festin " des batailles et de la mort sur lequel règnent les dieux.
Un pur joyau célébré par Pouchkine, Essenine, Mandelstam, Rilke, Nabokov.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !