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La fin d'un monde ; l'an 1914 : la guerre dont tout le monde voulait

Couverture du livre « La fin d'un monde ; l'an 1914 : la guerre dont tout le monde voulait » de Bernard Plouvier aux éditions Dualpha
  • Date de parution :
  • Editeur : Dualpha
  • EAN : 9782353743124
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La conception que l'on se fait, de nos jours, de l'année fatidique 1914 reste encombrée d'idées reçues, fausses pour la plupart. À cette époque, la France est un pays dynamique, moins que le Reich ou les USA, mais au moins autant que la Grande-Bretagne. Pays de monnaie stable depuis 120 ans, la... Voir plus

La conception que l'on se fait, de nos jours, de l'année fatidique 1914 reste encombrée d'idées reçues, fausses pour la plupart. À cette époque, la France est un pays dynamique, moins que le Reich ou les USA, mais au moins autant que la Grande-Bretagne. Pays de monnaie stable depuis 120 ans, la France est en grande partie une société fermée, sauf pour ceux qui bénéficient des ascenseurs sociaux politiques, communautaires ou maçonniques. En aucun cas, la IIIe République n'est cette méritocratie, présentée par de curieux historiens conventionnels. On comprend que, dans un pays où les jeunes gens virils et doués de talents, mais dépourvus de fortune ou de piston, n'ont pratiquement aucun avenir, sauf à épouser une dot ou des relations, la guerre, avec son aura d'aventures et de gloire, exerce un attrait... cela est vérifié, d'ailleurs, en presque tous les pays européens ou au Japon. L'armée française est la seconde de la planète par ordre de puissance, derrière l'allemande. Elle est toutefois encombrée de généraux plus que médiocres, ayant été nommés par l'effet du favoritisme radical et maçonnique depuis les années 1899-1906, soit les années de la revanche de ce syndicat dreyfusard, dont divers historiens voudraient faire croire qu'il n'a jamais existé. Dès l'An 14, apparaissent de bons chefs de guerre : les stratèges Gallieni et Lanrezac et les tacticiens Pétain et Franchet d'Espèrey, qui révèleront ensuite de grands talents de stratège. L'été 14 est à la fois le triomphe des chauvinismes presque partout en Europe et la saison du massacre pour des centaines de milliers de soldats français et russes, à un moindre degré allemands, menés à l'abattoir par des officiers inaptes aux conditions de la guerre moderne, où les machines à tuer dictent leur loi.

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