80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans le bouillonnement des sixties, une jeunesse insouciante avait entrevu la possibilité d'une autre vie. Dans le milieu des années 70, une énergie transformatrice, subsiste en elle. C'est une époque bien morose et tumultueuse. La société marchande repart de plus belle, comme si le printemps 68 n'avait jamais eu lieu. Tout redevient comme avant, en bien pire. Tous les cafardeux de Mai, ces drogués de liberté et de jouissance, rêvent à un projet de vie alternatif, ou s'éprennent d'une passion artistique, au fond quelle qu'elle soit. Trois jeunes gens, entre la presqu'ile de Crozon, en Bretagne, et la Capitale, surnagent dans cette atmosphère surchauffée empreinte de terribles coups de blues. « Au bout du monde », Annaïck Kergroach, la fille de Camaret, la plus audacieuse peut-être et la plus surprenante de ce trio blessé et vaillant, n'a pas participé aux évènements de 68, mais elle est prête maintenant, le monde nouveau est à portée de train.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année