"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'homme ne peut rien vouloir, nous dit Kant, si ce n'est sous l'idée d'une fin et il a besoin, pour pouvoir mettre un terme à la série de ses fins, de concevoir un inconditionné, une fin architectonique sienne, dont le nom est le « souverain bien ». En abordant la vieille question du souverain bien, Kant adhère à une conception antique de la philosophie pratique dans laquelle celle-ci doit enseigner à l'homme en quoi doit consister la fin absolument nécessaire de sa conduite (Que puis-je espérer ?) et comment il peut l'atteindre (Que dois-je faire ?). Mais la théorie du summum bonum qu'il élabore s'oppose aux morales antiques par plusieurs aspects en raison de la méthode qu'il applique. La "Révolution copernicienne" consiste, en effet, à découvrir qu'il faut, en morale, déterminer d'abord la loi morale, pour ensuite en déduire le bien et le souverain bien, contrairement à ce que faisaient les Anciens. Cette méthode conduit à l'idée d'une hétérogénéité des fins humaines qui implique une conception du souverain bien comme une synthèse contenant un rapport de subordination, le bonheur conditionné par la moralité.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !