80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un paysan ayant longtemps résisté au siphon de l'exode, finit par être avalé par la bouche de la ville dévoreuse. Ayant perdu femme et enfants, il se retrouve sans domicile fixe, survivant sous le grand pont ouvrant sur la ville des riches. Son ami au bout du rouleau le supplie de mettre fin à ces jours de clochard malade rongé par la gangrène. Incarcéré dans le célèbre pénitencier « Quatre hectares », il découvre des prisonniers que la colonisation a embastillés et que l'indépendance n'a pas libérés.
L'écriture seule le prémunit de la mort lente. Il tient assidument un journal intime. Noter tout, ses rêves, ses luttes, ses leurres et les rencontres impensables avec de célèbres opposants que le système carcéral broie et pile dans le silence et l'obscurité. Élargi pour bonne conduite, il retrouve un pays méconnaissable, les hommes polygames soumis au dictat des imams, les femmes redevenues les Fatmas coloniales ayant perdu le peu de liberté acquis... « Je pense retourner en prison, là au moins j'entretiens l'espoir d'une liberté idéale » se dit-il sur le chemin de sa montagne récemment brulée.
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