"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Cour des Miracles fait face à la ténacité du lieutenant La Reynie, déterminé à « nettoyer Paris » de la vilaine engeance qui déstabilise le pouvoir et terrorise les parisiens. Mais profitant de l'absence du roi Louis XIV au château de Saint Germain, la Reine de la Canaille entraîne les siens, guidés par le comédien Scaramouche à jouir des luxes du palais royal le temps d'une nuit de liesse...
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Tout de suite, quand les auteurs prennent le temps (3 tomes en 3 ans) la qualité s’en ressent… et cette série qui se termine à priori avec ce troisième tome ne fait pas exception à la règle. Je dis « a priori » parce que la fin reste tout de même très ouverte… (et j’écris « a priori » successivement avec et sans accent comme bon me chante car, le saviez-vous, les deux orthographes sont admises).
Toujours aussi joliment dessiné (je trouve que le trait de Maffre a du caractère), le scénario tient encore une fois toutes ses promesses, entre fiction et vérité historique, entre coups d’épée et coups de mousquet, entre décisions royales et rebondissements miraculeux, ou encore, entre amours naissantes et trahisons attendues. Bref, tout y est pour que ça fonctionne… et ça fonctionne. Les personnages sont bien campés et ont trouvé leur rythme : La marquise est plus acharnée et combattive que jamais, cette vieille carne d’Anacréon toujours aussi increvable et De La Reynie parfaitement déterminé, comme au premier jour.
Et puis il y a toujours un certain humour dans cette BD. J’en veux pour preuve la première case de la page 5 où le roi, s’étonnant de la similarité de l’organisation politique des gueux, se demande naïvement mais presque sincèrement ce qui les différencie des nobles… J’avoue que ça m’a bien plu…
Bref, ça fait vraiment plaisir quand une série tient ses promesses sur la longueur (bien que trois tomes ce ne soit pas si long).
La cour des miracles survit malgré l'obstination de La Reynie. Et pendant que Louis XIV est à Paris, les gueux en profitent pour s'occuper du château de Saint Germain en Laye.
Un troisième tome un peu en dessous des deux premiers. Il est toujours agréable de suivre les protagonistes de la cour des miracles.
L'histoire reste intéressante même si elle ne m'a pas autant transporté que dans les autres tomes.
Les dessins sont toujours beaux.
Une belle bande dessinée historique qui se laisse lire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !