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La communication cellulaire : un monde de récepteurs biologiques

Couverture du livre « La communication cellulaire : un monde de récepteurs biologiques » de Joel Bockaert et Eric Boue-Grabot et Rene Lafont aux éditions Editions Matériologiques
Résumé:

Le fonctionnement des êtres pluricellulaires nécessite l'interaction permanente entre les cellules qui les constituent. Cette «?communication biologique?», déjà présente chez les organismes les plus simples, implique l'émission et la réception de molécules de signalisation. à cette communication... Voir plus

Le fonctionnement des êtres pluricellulaires nécessite l'interaction permanente entre les cellules qui les constituent. Cette «?communication biologique?», déjà présente chez les organismes les plus simples, implique l'émission et la réception de molécules de signalisation. à cette communication interne s'ajoute une communication avec l'environnement (organes des sens, alimentation, etc.).

Cet ouvrage décrit les deux principaux systèmes de communication?: le système nerveux et le système hormonal, et montre que les échanges de signaux au sein de l'organisme sont en fait bien plus complexes, car chaque cellule émet (et détecte) de nombreuses molécules de signalisation.

Il aborde ensuite le monde des récepteurs, membranaires ou nucléaires, chargés de détecter ces différents signaux et leur mécanisme d'action.

Les anomalies de ces systèmes de communication, liées à des défauts des systèmes émetteur-récepteur ou à des perturbations de facteurs de l'environnement, sont ensuite décrites avec des exemples de pathologies neurologiques, métaboliques et cancéreuses.

De nombreuses molécules d'origine naturelle ou anthropogène présentes dans l'environnement ou l'alimentation peuvent interagir avec certains de ces récepteurs. C'est le cas des médicaments, mais aussi des substances psychotropes et des perturbateurs endocriniens, qui posent de vrais problèmes de santé publique.

Enfin, nous vivons en symbiose avec les micro-organismes présents sur notre peau, mais surtout dans notre tube digestif. Ceux-ci, plus nombreux que nos propres cellules, sécrètent des molécules pour communiquer entre eux, mais celles-ci peuvent interférer avec nos propres systèmes de communication et modifier notre physiologie.

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