80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l'intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d'une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
La commode aux tiroirs de couleurs signe l'entrée en littérature d'Olivia Ruiz, conteuse hors pair, qui entremêle tragédies familiales et tourments de l'Histoire pour nous offrir une fresque romanesque flamboyante sur l'exil.« Un magnifique roman sur l'exil. Un petit bijou. » Le Parisien « Une fresque familiale vibrante. » Version Femina « Un texte délicat, poétique et poignant. » RTL « Racé comme du Almodóvar. Un coup d'éclat et un coup de maître. Une écrivaine démente. » Le Point « Par la grâce d'un livre, les racines refleurissent. » Courrier de l'Ouest « Cette épopée ne s'oublie pas. » Le Figaro « Le partage est la morale de ce récit ardent. » Le Monde des livres « Un émouvant premier roman autour d'une lignée de femmes frondeuses, marquées par le déracinement. » Elle « Un superbe premier roman. » Europe 1 « Une réussite. » Causette
J'aime beaucoup Olivia Ruiz la chanteuse et je suis totalement tombée sous le charme de l'écrivaine !
Une jeune femme découvre la vie tumultueuse de sa grand mère en ouvrant les 10 tiroirs de la commode qu'elle lui a léguée. Entre fuite d'Espagne sous le franquisme, perte de repères, amours contrariées et deuils, l'abuela se dévoile tiroir après tiroir aux yeux de sa petite-fille.
Un magnifique roman plein de tendresse, d'émotions (j'ai essuyé quelques larmes), de résilience, de bonheurs simples et de retrouvailles parfois compliquées, le tout dans un très beau style, limpide mais pas simpliste.
Un véritable livre feel good que j'ai dégusté en version audio durant mes trajets en voiture. Magnifiquement lu par Olivia Ruiz elle-même qui plus est, un must indéniable !
Je recommande vivement !
La commode aux tiroirs de couleurs – Ruiz
Les chapitres sont des tiroirs
Les tiroirs sont un passé
Un passé que raconte Rita (l’Abuela)
Rita transmet une histoire auprès de sa petite-fille.
La petite-fille découvre un exil
Un exil et des souvenirs d’amour, de naissance
Une naissance vers Narbonne vers une autre vie.
Une nouvelle vie qui se découvre au fil des pages.
Olivia Ruiz nous partage différentes émotions dans le silence des liens entre une grand-mère et sa petite-fille, une génération de femmes qui s’est enracinée dans l’imagination de cette histoire aux intonations autobiographiques. Une écriture douce-amère qui est agréable à lire entre une Espagne franquiste et la France avec un don réel de conteuse.
une très belle découverte que ce livre sur la filiation, les femmes, leur courage.
J'ai réellement lu cet ouvrage rapidement pressée de découvrir chaque tiroir et d'en connaître davantage.
C'est une très belle histoire dont vous en ressortirez pas indemne.
Jolie découverte que « La commode aux tiroirs de couleurs » d’Olivia Ruiz, qui se révèle être une remarquable conteuse.
Cette commode renferme tout ce qui reste de la vie d’une femme, mis à jour par sa petite-fille en ouvrant ses tiroirs.
A la mort de sa grand mère, la narratrice hérite d'une commode qui va, dans chaque tiroir, lui révélait des secrets de l'histoire de sa famille.
Chaque chapitre nous ouvre un tiroir de cette commode qui nous offre un objet dont l'histoire va nous être racontée. Peu à peu se construit la vie de cette grand mère qui vient de disparaitre, revenant sur sa fuite de l'Espagne, l'engagement de ses parents, l'arrivée en France et l'adaptation, une nouvelle vie, l'importance de la communauté, l'amour, les peines, les joies, les défis.... la vie quoi !
L'écriture est agréable fluide et vive comme Olivia Ruiz peut l'être dans ses chansons. Une histoire de femmes fortes et de solidarité, globalement assez gaies et optimistes malgré les affres de la vie.
Olivia Ruiz ouvre les tiroirs de la comme reçue en héritage de sa grand-mère, son abuela adorée. Elle en exhume des trésors qui lui permettent de mettre une histoire sur ce que ses grands-parents et ses parents ont toujours tu.
Les tiroirs de couleurs ? Combien de fois a t-elle esquissé le geste de les ouvrir, de franchir l’interdit de l’abuela !! « Avec mes cousins, on s’est enfiévrés mille fois en tentant de fourrer le nez dans cette commode, attirées comme des aimants à bêtises par l’arc-en-ciel de tiroirs, les petits clefs sur chacun d’eux qui suppliaient d’être tournés ». Maintenant qu’elle peut le faire… « Ma main perd ses moyens, s’agrippe à sa clef. J’ai le vertige de savoir ce que je vais découvrir. Je l’ouvre lentement, savourant chaque seconde avant que le voile ne soit définitivement levé. »
Dans une belle écriture vivante, alerte, gaie malgré la douleur, dans des couleurs qui lui ressemblent, Olivia Ruiz donne vie à une abuela qu’elle invente pour mieux rester avec la sienne, la vraie.
Les personnages sont vivants, incarnés, son Espagne rêvée, même dans ses douleurs, ses morts, les exactions du temps de Franco, est belle. J’ai aimé cette lecture qui n’est pas un coup de cœur à cause du dernier chapitre, titré Épilogue ; invraisemblable, rocambolesque, il est à oublier.
Olivia Ruiz, je vous apprécie beaucoup comme chanteuse, j’aime que vous les incarniez et dans ce premier roman où vos talents de conteuses font merveille.
https://zazymut.over-blog.com/2022/03/olivia-ruiz-la-commode-aux-tiroirs-de-couelurs.html
La narratrice, nous ne connaitrons jamais son nom, vient de perdre sa grand-mère. Celle-ci lui a légué une commode qui recèle toute sa vie, ses souvenirs, ses secrets.
Pendant une nuit, le jeune fille va prendre connaissance du contenu de cette commode et ainsi connaitre son abuela sous un autre jour : l'exil de son Espagne natale, un grand amour, de grands chagrins, de grandes joies et beaucoup de fraternité.
Il est aussi question de femmes fortes, de courage transmis de génération en génération.
Tout cela est joliment conté ; c'est souvent poignant.
Un petit roman qui se lit traite.
Ouvrir les tiroirs de la commode de la abuela c'est faire jaillir les objets qui racontent l'histoire colorée de la vie sur cinq générations. " Parce que ça fait du bien de vider son sac à dos de tout ce qui ne te sert plus, de temps en temps. Ça soulage les reins". Alors "je veux que tu me racontes tout maintenant. La liberté, ton amour...Arrête toi avant la fin, Arrête toi quand tout est beau." Olivia Ruiz nous chante un hymne à la vie qui se fait tantôt chienne, tantôt douce et que l'on aime malgré le pire pour savourer le merveilleux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année