Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
La grand-mère Rita, l'Abuela, est décédée. Sa petite-fille dont on ne connaît pas le nom hérite d'une commode avec 10 tiroirs de couleurs différentes. Enfants, la narratrice et ses cousins imaginaient les secrets qu'elle pouvait contenir. Par des petits objets et des lettres laissés dans chaque tiroir, la narratrice découvre son histoire familiale.
Le roman raconte d'abord l'exil. Les parents de Rita l'envoient avec ses sœurs en France, à Narbonne alors qu'eux restent en Espagne combattre le régime de Franco. L'envie de s'intégrer, le rejet de ses origines, le racisme. Tout y est malheureusement bien décrits.
J'ai beaucoup aimé les premiers chapitres qui racontent la jeunesse de Rita qui grandit sans parent, entre deux cultures, et qui essaie de trouver sa place. Elle devient par la suite femme et plusieurs drames la frappent. Elle ne saura pas toujours les gérer selon les "codes de la société". Mais cela ne la rend que plus humaine. Le roman monte crescendo jusqu'à atteindre le seul passage qui m'a ému. La maladie et le deuil s'invitent. Les mots sont touchants et imagés. C'est très beau.
Ensuite j'ai eu l'impression de lire un autre roman. Je n'ai pas été convaincu par plusieurs choix éditoriaux et par la tournure que prend l'histoire. J'ai trouvé beaucoup de longueurs et cela part en situations invraisemblables et approximatives. De plus, la plupart des femmes de cette lignée tombent en pâmoison quasi aux premiers regards et très jeunes. Une vision fleur bleue de l'amour qui m'a un peu surprise alors qu'il me semblait que le roman voulait davantage porter l'émancipation de ces femmes de caractère. Je n'ai pas non plus compris l'épilogue que je trouve grotesque.
Le grand mystère du roman est le personnage d'André. Sans trop en dévoiler son changement de comportement envers Rita reste pour moi une énigme incompréhensible. Il est souvent évoqué mais jamais expliqué. Mais pourquoi ? J'ai émis une hypothèse qui finalement n'était pas concluante.
Je suis très mitigée sur cette lecture. L'autrice est une bonne conteuse. L'écriture est fluide et dynamique. Mêler exil, secrets de famille et lignée de femmes est une très bonne idée. Cependant il y a trop de lacunes sur certains éléments de l'histoire qui m'ont gêné.
Beaucoup de cordes à l’arc d’Olivia Ruiz : auteure-compositrice-interprète, actrice, réalisatrice et romancière… J’avais découvert son univers littéraire, l’été dernier, avec son 2ème livre, Écoute la pluie tomber, et m’étais promis de lire ses autres livres, dont son 1er roman :
La Commode aux tiroirs de couleur par Olivia Ruiz, Lu par l’autrice, Audiolib, 2021 (1ère édition : J-C Lattès, 2020).
À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l'intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d'une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
Quelle belle métaphore de la transmission et de la construction de soi, autour des secrets de familles, du poids des épreuves, des forces et des fêlures d’une famille d’immigrés espagnols !
Des tiroirs qui ferment à clef, repeints aux couleurs de l’arc-en-ciel, gardiens des souvenirs porteurs, chapitres de ce meuble-roman.
Toujours cette écriture percutante, ici avec deux premières personnes, les voix alternées de celle qui ouvre les tiroirs et de celle qui les a remplis… Des tonalités espagnoles, chaudes et sonores. Beaucoup de poésie, du rythme… Un double tempo.
Une parole féminine directe, pleine d’émotion, d’humour, voire d’auto-dérision parfois. Pas de sensiblerie excessive, toujours avancer…
Je me suis laissé emporter par cette version audio, lu par l’autrice elle-même ; chanteuse et artiste multi-facettes, Olivia Ruiz offre une lecture intimiste agrémentée de virgules musicales originales créées avec David Hadjadj.
#lesglosesdelapiratedespal
Une vraie bonne découverte. C'est un livre facile à lire et on s'étonne presque de finir le dernier chapitre. Olivia Ruiz nous conte de manière très sincère la fuite de l'Espagne sous le régime de Franco. A travers la vie de Rita, la grand-mère qui a laissé en héritage une commode dans laquelle elle a laissé des objets relatant l'histoire d'une famille, ses non-dits, ses joies et ses peines.
J'aime beaucoup Olivia Ruiz la chanteuse et je suis totalement tombée sous le charme de l'écrivaine !
Une jeune femme découvre la vie tumultueuse de sa grand mère en ouvrant les 10 tiroirs de la commode qu'elle lui a léguée. Entre fuite d'Espagne sous le franquisme, perte de repères, amours contrariées et deuils, l'abuela se dévoile tiroir après tiroir aux yeux de sa petite-fille.
Un magnifique roman plein de tendresse, d'émotions (j'ai essuyé quelques larmes), de résilience, de bonheurs simples et de retrouvailles parfois compliquées, le tout dans un très beau style, limpide mais pas simpliste.
Un véritable livre feel good que j'ai dégusté en version audio durant mes trajets en voiture. Magnifiquement lu par Olivia Ruiz elle-même qui plus est, un must indéniable !
Je recommande vivement !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...