«...C'est le rouge qui inonde sa vue lorsqu'elle revit cette année-là. Elle voit rouge, elle pleure à rouges larmes. La découpe d'espace qui autrefois émergeait toute blanche des eaux profondes de sa mémoire, pour déployer ensuite ses couleurs dans une bienfaisante harmonie, se dévoile désormais en tant que scène de crime, sous la dominante du rouge, du sang humain qui macule les marches de l'escalier, la terrasse, la salle hypostyle du temple ramesside. Taches rouge-sang appartenant à quelques dizaines de disparus, hommes, femmes, adolescents épris de l'Egypte pharaonique ».
Après Le Harponneur publié aux éditions La Bruyère (2010)
Rodica Iulian nous présente ici son nouveau roman.
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