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La chasse au snark

Couverture du livre « La chasse au snark » de Lewis Carroll et Mahendra Singh aux éditions Seghers
  • Date de parution :
  • Editeur : Seghers
  • EAN : 9782232123528
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Poème de 141 quatrains, La Chasse au Snark n'a cessé de fasciner petits et grands depuis sa publication en avril 1876. À ceux qui voyaient dans ce récit en vers une allégorie de la quête du bonheur ou de la célébrité, Carroll répondait : " J'ai bien peur de n'avoir voulu dire que des inepties !... Voir plus

Poème de 141 quatrains, La Chasse au Snark n'a cessé de fasciner petits et grands depuis sa publication en avril 1876. À ceux qui voyaient dans ce récit en vers une allégorie de la quête du bonheur ou de la célébrité, Carroll répondait : " J'ai bien peur de n'avoir voulu dire que des inepties ! " En substance, les huit parties qui composent ce texte, les huit " crises ", racontent les aventures d'un équipage de quelques hurluberlus (l'homme à la cloche, un avocat, un banquier, un marchant de bonnets, un agent de change, un champion de billard, un castor et un boulanger/boucher nommé " Machinchouette ") partis en mer à la recherche d'une créature chimérique : le Snark, mot-valise qui contracte (sans doute) les deux mots de shark (le requin) et de snail (l'escargot).
Durant cette chasse, ils débarqueront dans l'île du Jabberwocky et s'emploieront à capturer la bête : ils le " traqueront avec des gobelets ", le " poursuivront avec des fourches et de l'espoir ", le " menaceront avec une action de chemin de fer ", et le " charmeront avec des sourires et du savon ". L'Avocat rêvera une parodie de procès, le Banquier mourra croqué par un Bandersnatch, et Machinchouette s'évanouira au moment de découvrir que le Snark qu'il avait fièrement dépisté se trouvait être un Boojum. Espèce autrement dangereuse, " voyez-vous ".
Durant toute cette épopée, le lecteur est engagé dans quantités de jeux de mots et de sonorités, dont la traduction d'Aragon (1929), extrêmement ludique et accessible, offre de miraculeuses équivalences. Sans doute parce qu'il voyait une " nécessité à traduire même le non-sens ".
Ce texte est aujourd'hui mis en images, à la manière d'un roman graphique, par l'illustrateur canadien Mahendra Singh.

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