"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans une chambre de Carcassonne aux fenêtres closes dont les murs étaient recouverts de tableaux surréalistes de Max Ernst, Dali, Magritte, Masson ou Dubuffet, Fautrier, Klee, vivait couché depuis une terrible blessure de guerre, le 27 mai 1918, le poète Joë Bousquet. Il y demeura près de trente ans, jusqu'à sa mort, le 28 septembre 1950. Son impressionnante collection, sans cesse enrichie, enchanta ses rêves et ses jours consacrés à l'écriture et à l'amour. Évoquer cette collection, aujourd'hui dispersée, mais dont les photos des oeuvres majeures sont réunies dans ce livre, c'est écrire l'histoire de leurs découvertes à travers l'amitié et la complicité des peintres. Certains vinrent le voir, ainsi Dali, précédé par sa femme Gala alors épouse d'Eluard, Malkine, Max Ernst l'ami le plus proche dont Bousquet eut vingt-huit magnifiques tableaux, Yves Tanguy l'autre grand favori, Magritte venu de Belgique, Bellmer d'Allemagne avec sa bouleversante "Poupée", Miro, Arp, Chirico, mais aussi Fautrier, Michaux. Dubuffet qui rend visite au poète en 1945 exécutera trois portraits de lui et l'initiera à l'art brut. Grâce à Jean Paulhan, son ami, conseiller et éditeur, avec qui il échangea près de cinq mille lettres, Bousquet découvrit peu avant sa mort Victor Brauner et Wols.
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