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Un fascisme à la françaiseLille, le 17 novembre 1936. Roger Salengro, ministre de l'Intérieur, décide de mettre fin à ses jours, ne supportant plus les calomnies colportées à son égard. Son successeur, le socialiste Marx Dormoy, qui accuse la droite de l'avoir poussé au suicide, décide de lancer une enquête. Cherche-t-il des responsables ou des boucs émissaires ? L'affaire du commissaire Mondanel s'avère très vite plus politique que judiciaire, et rejoint les traces de l'OSARN, une organisation secrète d'extrême droite autrement appelée « La Cagoule »...Emmanuel Herzet, Vincent Brugeas et Damour nous replongent dans les années troubles de la IIIe République, à une période où l'assassinat politique faisait loi, et où le fascisme gangrenait l'Europe. Un polar noir et cinématographique, quelque part entre Il était une fois en France et Les Incorruptibles, dans les sillons obscurs de l'Histoire, l'imminence de la Seconde Guerre mondiale pour toile de fond...
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
J’ai l’impression que la promesse du titre ne va pas être vraiment tenue. En effet, derrière La Cagoule : Un fascisme à la française, j’avais l’espoir d’une série qui nous raconterait ce qu’est la Cagoule, son origine, ses ramifications, ce qu’elle a fait mais également ce qu’elle est devenue… Or, avec ce premier tome (sur trois au total) on n’est pas très avancé.
L’angle choisi, probablement dans le but que tout cela ne soit pas trop rébarbatif, est une sorte d’enquête policière à charge diligentée par le Ministre de l’Intérieur. Malheureusement, l’histoire se focalise plus sur le commissaire aux manettes que sur l’organisation secrète. Comme, en plus, l’action commence fin 1936 avec les funérailles de Salengro, on n’a aucune information sur les origines de La Cagoule. Moi qui m’attendais à une reprise du contexte historique social et politique avec, évidemment, l’avènement du Front Populaire en France mais aussi celui de différentes formes de Fascismes en Italie, Allemagne et Espagne, je suis un peu déçu…
Et si je vous disais un peu plus haut que l’on n’est pas très avancé, c’est qu’à la fin de ce premier tome, on n’a encore à peu près rien vu de La Cagoule à part qu’elle fricote avec le Milieu via des sales types comme Filliol. Quid de son agenda politique ? De ses moyens financiers et matériels ? De son organisation paramilitaire ? Je trouve cela un peu léger pour un premier tome.
Par ailleurs, le dessin, s’il nous livre de très beaux décors, ne me convainc pas plus que ça sur les personnages. Je trouve ces derniers un peu rigides dans leurs attitudes, leurs mouvements, et même au niveau de leur anatomie.
Quoiqu’il en soit, je lirai le tome suivant car je suis tout de même curieux de voir ce que ça donne.
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