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Il existe une troublante relation entre le rêve et l'écriture : le surréalisme l'avait pressenti, Freud l'a expérimenté. Chez Georges Perec, le cheminement onirique prend la forme d'actions multiples, de scénarios, de matrices de contes, de récits, de films, figures qui ne doivent rien à la rhétorique et tout à une logique de la nuit qui peut-être est notre logique. Cette parole nocturne se développe de page en page avec une intensité que la plupart des romans actuels ne possèdent plus. Bien différente de celle qui le conduisit aux Choses ou à un exercice de style comme La Disparition ou encore à son roman picaresque La Vie mode d'emploi, la démarche de Georges Perec ici découvre une forme d'écriture nouvelle et suggère, au moment où l'expression traditionnelle doute d'elle-même, un mode d'écriture inédit et d'une inquiétante intensité. Dans un commentaire terminal, Roger Bastide montre comment, depuis l'établissement de la psychanalyse, les rêves renvoient aujourd'hui à une nouvelle réalité, une figure logique jusque-là inconnue.
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