80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Qui n'a entendu parler de la bande à Bonnot? Voici le roman vrai de l'épopée sanglante de ces jeunes gens qu'on appela " les bandits tragiques ". Inventeurs du " hold-up " en automobile, desperados de l'anarchisme, sous-produits pathétiques de la misère des grandes villes, Pieds-Nickelés du crime, paumés d'un idéal, ils terrifièrent la France de la Belle Epoque. Celle des hauts-de-forme et des crinolines de chez Poiret, du five o'clock au Bois, des " week-ends " en Delaunay-Belleville à Dieppe, des Ballets russes et de la première traversée de la Manche en aéroplane, du naufrage du Titanic et du tour de France cycliste, avec en toile de fond l'ombre naissante de la Grande Guerre.Le crime de la rue Ordener, l'assassinat de la forêt de Sénart, l'agression de Chantilly, le meurtre de l'agent Garnier furent autant d'exploits dignes de Fantômas, avant les Fort-Chabrol à la mitrailleuse, à la dynamite ou au canon de Choisy-le-Roi et de Nogent-sur-Marne. La société se vengeait. " C'est beau, hein, l'agonie d'un homme! " s'exclama-t-on quand Bonnot, le chef du groupe, fut abattu alors qu'il allait être arrêté.Bernard Thomas, chroniqueur et critique de théâtre au Canard Enchaîné, romancier auquel nous devons notamment La Croisade des enfants, Aurore, La Vie engloutie, est également scénariste. Avec Serge Moati il a obtenu le " Sept d'or " 1988 de la télévision pour La Croisade des enfants.
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