"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Kaleb Hellgusson a 18 ans et la beauté du diable. De lui, on sait peu de chose, si ce n'est que sa mère est morte en couches et que, depuis l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll, il se découvre un don d'empathe. Il est capable de se brancher sur les émotions d'autrui pour le meilleur comme pour le pire. Le pire peut conduire quiconque se met en travers de sa route au suicide ou à la folie. Qui est vraiment Kaleb ? D'où lui vient ce don et jusqu'où évoluera-t-il ? Pourquoi un petit groupe de scientifiques le traque-t-il où qu'il aille ? A-t-il raison de les fuir ? Au cours de son échappée, qui le conduira en Irlande et en Islande, Kaleb rencontrera d'autres personnes aux aptitudes troublantes (dont une succube au charme de laquelle il succombera, bien qu'ils soient dans des camps opposés), qui font toutes partie d'un projet qui les dépasse, les lie intimement à l'Islande, et qui existe depuis que l'homme sait écrire.
Sous le couvert du pseudonyme de « Myra Eljundir » se cache l’auteure française, Ingrid Desjours que j’avais découvert avec son thriller « La prunelle de ses yeux » que j’avais particulièrement apprécié. Premier élément qui m’a poussé à lire ce livre. Ensuite, à l’époque de sa sortie, cette trilogie avait connu un certain succès retentissant dans le milieu littéraire. Lorsqu’un livre connaît un énorme succès à sa sortie, j’aime bien laisser passer du temps avant de m’y plonger, que tout cela se décante un peu.
C’est pourquoi lorsque je suis tombée sur ce livre lors d’une visite à ma bibliothèque, je me suis laissée tentée. Bon d’accord, le côté « young adult » ne me concerne plus vraiment vu mon grand âge mais mentalement, je suis restée une grande adolescente.
Kaleb, 19 ans, se découvre un don tout à fait particulier : il est capable de ressentir les émotions et les sentiments des gens qui l’entourent pour ensuite se les approprier et les manipuler. Alors que la relation avec son père, Franck, se complexifie au fil des jours, cacher ce qu’il est vraiment devient de plus en plus coriace pour Kaleb. Alors qu’il pense pouvoir vivre une vie un tant soit peu normale, c’est sans compter sur l’organisation « Sentinelle » et de son chef, le tyrannique « Colonel » qui mènent la chasse aux EDV (= enfants avec des pouvoirs). La recherche de ses origines islandaises le titillant chaque jour un peu plus, le chemin pour s’en sortir se verra semer d’embuches.
J’ai trouvé ce livre fantastique vraiment pas trop mal. Je pense que si je l’avais lu il y a un peu plus de 15 ans, il aurait été un coup de cœur. L’histoire est bien ficelée, les personnages sont bien exploités et le suspens est présent. Que demander de plus pour vos chères têtes blondes ? Je pense bien lire la suite avec les deux autres tomes de cette trilogie même si ça ne sera pas forcément tout de suite. Par contre, ne vous alarmez pas avec le fait que ce livre soit déconseillé aux moins de 15 ans, je pense que les jeunes de la génération actuelle ont vu des choses bien plus terrifiantes, simplement en regardant le journal télévisé.
http://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/06/kaleb-de-myra-eljundir-fantastique.html
Ah que dire de « Kaleb » !!! Un livre prenant, inattendu, et pour le moins une très bonne découverte côté romans.
Mais aussi une réelle surprise pour ma part. Je ne m’attendais pas à autant de rebondissements dans l’histoire, j’étais à la fois surprise et complètement sidérée par cette immense cruauté, la folie délirante de certains personnages, la violence émise et décrite dans des scènes parfois dures à assimiler et à lire jusqu’à la fin. Cependant, j’ai adoré le déroulement de l’intrigue et les personnages très énigmatiques, surtout « Kaleb ( attachant et parfois assez troublant !). Car sous une image séduisante, charismatique, il cache bien plus qu’une belle apparence…
En soi, l’histoire générale m’a vraiment plu ! Cela me rappelait beaucoup « Endgame », qui s’en rapprochait beaucoup avec l’histoire d’une prophétie et des « Elus » …
Malheureusement, « Kaleb » a aussi ses défauts. Trop de passages en italique et l’histoire n’était pas vraiment centrée à 100% sur « Kaleb » mais plutôt dirigée sur ses ancêtres, descendants d’une grande lignée d’empathes. Je trouve ça vraiment dommage, car ça m’a un peu gâché ma lecture.
C’est cela qui ne m’a pas amené à le définir comme un vrai coup de cœur.
Malgré ces quelques défauts, « Kaleb » reste un livre tout à fait fascinant, intéressant et très divertissant ! Il fait maintenant partie de mes livres préférés. Je le conseille grandement aux personnes aux plus de 15 ans, ou à ceux qui ne sont pas sensibles à la violence et à tout autre sujet malsain ou incongru.
PS: En 4ème de couverture il est écrit « interdit aux moins de 15 ans »
Le résumé de ce livre m'avait beaucoup intrigué et je n'ai pas été déçue par ce roman. L'auteur a su trouver un angle d'attaque du sujet qui permet à la fois d'avoir de l'empathie pour le personnage principal et en même temps qui permet également de prendre de la distance et de se dire non non non je n'aurai jamais fait ça avec ce don. L'histoire est habilement montée et l'écrivain laisse juste ce qu'il faut de suspense à la fin de ce premier tome pour donner envie de lire directement le tome 2.
D'abord septique, j'ai commencé ce roman en étant dubitative. La couverture ne m'attirait pas, le résumé non plus. Pendant plusieurs moi, je le voyais dans un coin de la bibliothèque de mon école. Et un jour, je ne sais pas pourquoi, j'ai lu la première page, puis un chapitre avant de ne plus m’arrêter. Attention, la taille du livre effraie et le premier quart du roman semble lent. Mais il vaut véritablement le détour !
Ce livre était dans ma PAL depuis un moment et je l'ai sorti pour savoir s'il conviendrait à des élèves de collège ! La réponse est non !!
Alors ne vous méprenez pas j'ai beaucoup aimé ce roman même s'il est dérangeant et que son sous-titre résume parfaitement le livre "C'est si bon d'être mauvais".
Kaleb est un EDV (enfant du volcan), il a donc un pouvoir : il est empathe mais voilà poursuivi par Sentinelle, il finit par choisir la mauvaise voix...
Ce roman fantastique distille parfaitement tous les événements qu'on ne devinerait pas sans l'aide de l'auteur ! En effet, je suis allée de surprise en surprise et si je n'avais pas été aussi mal à l'aise avec toutes cette violence physique et psychologique, j'aurais très certainement enchaîné sur le tome 2 déjà en ma possession.
Bon pour récapituler, "âmes sensibles s'abstenir" : scènes violentes et sexuelles fréquentes et récurrentes et comme l'a très bien dit ma collègue : tout est dans la suggestion donc c'est encore pire.
Bonne lecture !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !