Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Raphaëlle est sans nouvelles de sa mère depuis lundi. Deux jours, ce pourrait n'être rien, et pourtant, cette absence est anormale, ce silence inquiétant.
Les heures passent, le temps s'étire, l'angoisse monte. Jour après jour, les inconnues se multiplient pour révéler la part cachée d'une vie que Raphaëlle croyait transparente et le portrait d'une étrangère se dessine derrière le discret veuvage bourgeois.
Soudain seule au milieu d'une vie comblée, Raphaëlle recompose le récit de sa relation avec sa mère, d'occasions ratées en gestes oubliés, de ressemblances voulues en reconnaissances espérées, de malentendus en aveuglements. À mesure que s'égrène le compte à rebours de la détresse, s'impose à elle la réalité d'une disparition, dont le point d'orgue se jouera quelque part au fond de la province.
Très joli récit sur l’amour filial ainsi que conjugal et l’amitIé.
La relation mère -fille dans sa complexité, que nous fait découvrir Caroline Pascal.
J’ai passé un grand moment avec ce roman.
Raphaëlle s'inquiète, elle n'arrive pas à joindre sa mère depuis deux jours. Elle va la chercher et redécouvrir sa mère car on ne dit pas toujours tout à ses enfants. L'angoisse nous prend en suivant les pas de Raphaëlle et on pense à sa propre mère et à sa propre fille. Les émotions sont fortes dans ce roman. Beaucoup d'amour . Très bon roman.
vec Juste une orangeade, paru aux éditions de L’Observatoire, Caroline Pascal s’épanche sur les relations mère/fille. Ce cinquième roman est d’abord un hymne filial destiné à toutes les mères. Émouvante, viscérale, immuable, cette déclaration d’amour ne peut passer inaperçue ni laisser insensible tant les mots sonnent juste, percutent des souvenirs d’enfance, font converger des réalités personnelles. Car cette histoire d’amour fusionnel est un miroir des émotions qui réfléchit l’universalité du thème, avec netteté et chaleur. L’auteure a construit son roman comme un thriller familial qui conduira Raphaëlle à rechercher sa mère Laurence, subitement introuvable. Disparue sur le chemin entre la maison familiale de Nonant en Normandie et l’appartement de Versailles. Entre l’enquête de voisinage et les révélations de ses proches, Raphaëlle va s’apercevoir qu’elle ignore beaucoup de la vie intime de sa mère. Elles qui se disaient tout sur le quotidien se taisaient sur l’essentiel.
Raphaëlle, une cinquantenaire qui ne s’est jamais remise de la mort brutale de son père à son adolescence, n’a qu’une crainte : perdre sa mère tout aussi soudainement. Alors, quand elle ne parvient pas à la joindre, elle imagine le pire. Malgré tous les appels à la raison de son entourage, elle sent que ce silence est anormal. Sa mère et elle se parlent au téléphone tous les jours. Peu à peu, l’angoisse monte. Son mari étant en Asie avec leur fils, Raphaëlle entraîne dans son obsession sa fille, ses amies et son associé qui ne parviennent pas à la rassurer. Elle se rend à Nonant pour interroger les amies de bridge de sa mère, la voisine et le jardinier. On lui laisse entendre que Laurence aurait des “absences”. On suspecte une histoire de cœur. Sa mère aurait un petit ami et à 73 ans qui plus est ? Impossible à croire pour Raphaëlle ! Au fil de son enquête, elle prend pourtant conscience qu’elle ne sait presque rien de la vie intime de sa mère, que toutes deux n’évoquaient aucun sujet dérangeant, de peur de choquer ou de blesser l’autre.
Avec son roman qui fleure bon le vécu, Caroline Pascal ausculte avec force et délicatesse les relations mère-fille, l’attachement fusionnel de Laurence et de Raphaëlle, mais aussi leur besoin de s’en émanciper. La singularité du style est marquée par des phrases courtes, actives et éruptives, qui pointent l’urgence et soutiennent le suspens. Le pire que Raphaëlle pressent et appréhende est décrit par l’auteure au plus près de l’angoisse par un procédé stylistique de prime abord déroutant. Par moments, une partie des dialogues s’apparente à une prose, un monologue intérieur qui ne différencie pas les interlocuteurs, ce qui accentue l’intimité. Le lecteur ainsi aux premières loges des pensées de l’héroïne est emporté dans un tourbillon d’émotions, difficile à endiguer pour elle… mais aussi pour le lecteur.
C’est le journal pas à pas, d’une femme de 51 ans, agent immobilier à Paris, qui n’a plus de nouvelles de sa mère septuagénaire pendant 3 jours. Rongée par l’inquiétude, elle va la chercher en allant dans sa résidence en Normandie, dans son appartement à Versailles et mener sa propre enquête accompagnée de ses proches. De cette démarche, elle découvrira que les parents ne sont pas toujours ce qu’ils donnent à voir aux enfants. Elle en sortira grandie par une connaissance d’elle-même et un rapport différent à ses propres enfants avec la réalité de la transmission familiale. L’auteure traite le sujet de la rupture et de l’abandon sur une pente enduite d’angoisse plongeant dans la disparition comme une voiture au fond d’un étang. La narratrice est face au néant et elle va se battre contre ses peurs, en quête d’un bonheur obligé.
L’écriture s’abandonne au langage parlé d’aujourd’hui et fait oublier l’art de la littérature. J’avoue avoir lu en diagonal plusieurs pages sur des pans de vie personnelle et des dialogues sans intérêt qui s’étirent à n’en plus finir mais malgré les longueurs, j’ai lu le roman jusqu’au bout pour savoir quel sort avait été réservé à la septuagénaire. J’ai peiné à suivre cette lecture irrégulière avec des moments agréables, intenses puis terriblement répétitifs à l’ennui. Je trouve que ce roman aurait gagné à être plus condensé ou plus rythmé sur le dernier tiers. Toutefois, le sujet est bien traité et l’image de la narratrice perdant pied face à l’inattendue et soudaine disparition d’une mère, est très bien rendue.
Juste une orangeade est un concentré de liens familiaux, en particulier celui qui unit une mère et sa fille. C’est l’amour qu’elles se portent, c’est la peur de perdre la figure maternelle, c’est ce que l’une croit connaître de l’autre, c’est une introspection de cette relation toute particulière et forte.
C’est avec beaucoup de tendresse, de poésie, de nostalgie et d’amour que Caroline Pascal nous conte cette histoire. Celle d’une fille qui s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa mère, qui a peur qu’un drame se soit produit, qui a l’habitude de se tourmenter rapidement – certainement depuis qu’elle a perdu son père – et qui essuie les ne t’en fais pas, elle reviendra, tout ça ne mérite pas l’affolement de son entourage. N’en pouvant plus de rester sans signe de vie de sa mère, Raphaëlle va partir à sa recherche et nous emmèner pleinement avec elle sur les routes de l’appréhension, de l’appartement versaillais jusqu’à la maison de campagne, en plein égarement émotionnel. Elle craint de ne pas la retrouver ou de découvrir l’horreur, devoir la vivre à nouveau. Elle interroge des amis et voisins de Laurence, fait des découvertes qu’elle n’aurait pas imaginées, pense qu’elle ne la connaît finalement pas si bien. Tout au long de sa quête, elle sera tantôt triste, effrayée, en colère, mais toujours emplie d’amour pour celle qui lui a donné la vie.
La plume de l’auteure est délicate et travaillée. C’est un réel plaisir de la lire. Le récit est plutôt lent, dans le sens où pendant la majeure partie il ne se passe pas grand chose. On suit Raphaëlle à la recherche de sa mère, on entend ses craintes, ses plaintes, ses espoirs, ses désillusions, et il y a peu d’action. Par conséquent, il se peut que certaines personnes subissent quelques longueurs. Mais l’écriture de l’auteure sait nous donner l’envie de poursuivre et de connaître le fin mot de cette histoire. Raphaëlle va-t-elle retrouver Laurence ? Réussira-t-elle à découvrir toute la vérité sur cette mère qu’elle croyait connaître ? L’amour leur suffira-t-il ?
Le dénouement est clairement à la hauteur, je l’ai beaucoup aimé pour toute la symbolique qu’il libère.
« Elle était bien placée pour savoir que le pire arrive sans crier gare, qu’il vous crève les entrailles et les laisse à vif, à l’air brûlant du drame. (…) Juste une alerte, comme un coup de semonce qui trouble la tiédeur immobile d’une fin de journée, et cette inquiétude insidieuse qui grignote le foie, dans l’attente de ce qui va suivre. »
Dès les premières lignes, je fus séduite par l’intelligence du récit et tout ce qui s’en dégage. C’est vraiment une belle découverte littéraire.
Blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2018/02/04/lecture-juste-une-orangeade-de-caroline-pascal-rentree-litteraire-janvier-2018/
Raphaëlle 50 ans mariée deux enfants a toujours été très proche de sa mère depuis le décès de son père alors qu elle avait 16 ans.
Or sa mère n a pas donné de nouvelles depuis 2 jours, elle commence à s inquiéter et débute des recherches auprès d amies, de voisins
Ce roman est l occasion d évoquer les relations dans la bourgeoisie, les relations d amitié ( il y a beaucoup d humour), les relations mères -filles car en avançant dans ses recherches Raphaëlle doit admettre que sa mère n’est pas celle qu elle croyait
Ce livre se lit vite ( en une journée pour moi), on s attaché aux personnages et on le referme en y pensant longtemps.
Un bon roman
LIVRE 5
JUSTE UNE ORANGEADE DE CAROLINE PASCAL 246 PAGES EDITIONS DE L’OBSERVATOIRE SORTIE LE 10 JANVIER 2018
UN LIVRE EXCELLENT
Résumé :
Raphaëlle est sans nouvelles de sa mère depuis lundi. Deux jours, ce pourrait n’être rien, et pourtant, cette absence est anormale, ce silence inquiétant. Les heures passent, le temps s’étire, l’angoisse monte. Jour après jour, les inconnues se multiplient pour révéler la part cachée d’une vie que Raphaëlle croyait transparente et le portrait d’une étrangère se dessine derrière le discret veuvage bourgeois. Soudain seule au milieu d’une vie comblée, Raphaëlle recompose le récit de sa relation avec sa mère, d’occasions ratées en gestes oubliés, de ressemblances voulues en reconnaissances espérées, de malentendus en aveuglements. À mesure que s’égrène le compte à rebours de la détresse, s’impose à elle la réalité d’une disparition, dont le point d’orgue se jouera quelque part au fond de la province.
Mon avis :
Avec la recherche de sa mère, la narratrice nous emporte dans les ¾ du livre dans un style d’écriture spécial. L’ambiance de ce roman est joyeux, tristounet mais parle aussi de l’amitié indéfectible de plusieurs personnes dont le mode de vie est complètement différent. Le dernier ¼ est beaucoup plus sérieux et nous fait réfléchir.
Le thème est également sur les rapports mère/fille et la difficulté de se confier mutuellement.
Un livre qui se lit vite et que j’ai énormément aimé.
Laissez-vous tenter !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement