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Très joli récit sur l’amour filial ainsi que conjugal et l’amitIé.
La relation mère -fille dans sa complexité, que nous fait découvrir Caroline Pascal.
J’ai passé un grand moment avec ce roman.
Raphaëlle s'inquiète, elle n'arrive pas à joindre sa mère depuis deux jours. Elle va la chercher et redécouvrir sa mère car on ne dit pas toujours tout à ses enfants. L'angoisse nous prend en suivant les pas de Raphaëlle et on pense à sa propre mère et à sa propre fille. Les émotions sont fortes dans ce roman. Beaucoup d'amour . Très bon roman.
vec Juste une orangeade, paru aux éditions de L’Observatoire, Caroline Pascal s’épanche sur les relations mère/fille. Ce cinquième roman est d’abord un hymne filial destiné à toutes les mères. Émouvante, viscérale, immuable, cette déclaration d’amour ne peut passer inaperçue ni laisser insensible tant les mots sonnent juste, percutent des souvenirs d’enfance, font converger des réalités personnelles. Car cette histoire d’amour fusionnel est un miroir des émotions qui réfléchit l’universalité du thème, avec netteté et chaleur. L’auteure a construit son roman comme un thriller familial qui conduira Raphaëlle à rechercher sa mère Laurence, subitement introuvable. Disparue sur le chemin entre la maison familiale de Nonant en Normandie et l’appartement de Versailles. Entre l’enquête de voisinage et les révélations de ses proches, Raphaëlle va s’apercevoir qu’elle ignore beaucoup de la vie intime de sa mère. Elles qui se disaient tout sur le quotidien se taisaient sur l’essentiel.
Raphaëlle, une cinquantenaire qui ne s’est jamais remise de la mort brutale de son père à son adolescence, n’a qu’une crainte : perdre sa mère tout aussi soudainement. Alors, quand elle ne parvient pas à la joindre, elle imagine le pire. Malgré tous les appels à la raison de son entourage, elle sent que ce silence est anormal. Sa mère et elle se parlent au téléphone tous les jours. Peu à peu, l’angoisse monte. Son mari étant en Asie avec leur fils, Raphaëlle entraîne dans son obsession sa fille, ses amies et son associé qui ne parviennent pas à la rassurer. Elle se rend à Nonant pour interroger les amies de bridge de sa mère, la voisine et le jardinier. On lui laisse entendre que Laurence aurait des “absences”. On suspecte une histoire de cœur. Sa mère aurait un petit ami et à 73 ans qui plus est ? Impossible à croire pour Raphaëlle ! Au fil de son enquête, elle prend pourtant conscience qu’elle ne sait presque rien de la vie intime de sa mère, que toutes deux n’évoquaient aucun sujet dérangeant, de peur de choquer ou de blesser l’autre.
Avec son roman qui fleure bon le vécu, Caroline Pascal ausculte avec force et délicatesse les relations mère-fille, l’attachement fusionnel de Laurence et de Raphaëlle, mais aussi leur besoin de s’en émanciper. La singularité du style est marquée par des phrases courtes, actives et éruptives, qui pointent l’urgence et soutiennent le suspens. Le pire que Raphaëlle pressent et appréhende est décrit par l’auteure au plus près de l’angoisse par un procédé stylistique de prime abord déroutant. Par moments, une partie des dialogues s’apparente à une prose, un monologue intérieur qui ne différencie pas les interlocuteurs, ce qui accentue l’intimité. Le lecteur ainsi aux premières loges des pensées de l’héroïne est emporté dans un tourbillon d’émotions, difficile à endiguer pour elle… mais aussi pour le lecteur.
C’est le journal pas à pas, d’une femme de 51 ans, agent immobilier à Paris, qui n’a plus de nouvelles de sa mère septuagénaire pendant 3 jours. Rongée par l’inquiétude, elle va la chercher en allant dans sa résidence en Normandie, dans son appartement à Versailles et mener sa propre enquête accompagnée de ses proches. De cette démarche, elle découvrira que les parents ne sont pas toujours ce qu’ils donnent à voir aux enfants. Elle en sortira grandie par une connaissance d’elle-même et un rapport différent à ses propres enfants avec la réalité de la transmission familiale. L’auteure traite le sujet de la rupture et de l’abandon sur une pente enduite d’angoisse plongeant dans la disparition comme une voiture au fond d’un étang. La narratrice est face au néant et elle va se battre contre ses peurs, en quête d’un bonheur obligé.
L’écriture s’abandonne au langage parlé d’aujourd’hui et fait oublier l’art de la littérature. J’avoue avoir lu en diagonal plusieurs pages sur des pans de vie personnelle et des dialogues sans intérêt qui s’étirent à n’en plus finir mais malgré les longueurs, j’ai lu le roman jusqu’au bout pour savoir quel sort avait été réservé à la septuagénaire. J’ai peiné à suivre cette lecture irrégulière avec des moments agréables, intenses puis terriblement répétitifs à l’ennui. Je trouve que ce roman aurait gagné à être plus condensé ou plus rythmé sur le dernier tiers. Toutefois, le sujet est bien traité et l’image de la narratrice perdant pied face à l’inattendue et soudaine disparition d’une mère, est très bien rendue.
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