En 2011, lorsque Emmanuel Moy débarque pour piloter l'aide d'urgence dans le nord de l'Afghanistan, le pays reste en proie à une crise humanitaire chronique nourrie par un conflit qui s'intensifie. Nourri des lectures de Joseph Kessel, des témoignages de la génération Beatnik et de leur hippie trail, aux prises avec la vie et la survie d'hommes et de femmes dépassés par les enjeux géopolitiques qui planent au-dessus de leurs têtes depuis les conquêtes d'Alexandre le Grand, des mongols de la Horde d'or ou des Soviétiques, il restitue dans ces "Jours tranquilles à Kaboul" la vie quotidienne d'une capitale et d'un pays dont l'actualité médiatique pourrait nous laisser penser qu'elle les a désertés.
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