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Jours de manifs à L.A. s'inscrit dans la pure tradition de la poésie de voyage, de Ronsard à Du Bellay, de Cendrars à Segalen.
La découverte avec des yeux réels d'un lieu lointain mais mythique, c'est-à-dire faisant corps avec votre l'imaginaire. Si c'est pas un lieu mythique, pas la peine d'y aller.
L'auteur est le naïf. Il va voir des expos, prend des taxis, tourne dans Los Angeles, va chez les gens, analyse leurs bibliothèques, terrifiant ! ici rien n'est fait pour lui. Il devient anthropologue d'une violence jusqu'alors de lui inconnue.
Puis il devient politologue de l'humain très humain : à L.A. Il faudrait changer quelque chose, en France on ferait quelques manifs, mais à L.A. Avec qui peut-on manifester ?
Tout le monde s'en fout ! Le Français pose alors LA question : Mais comment peut-on être Los Angelais ?
Ce qu'il voit n'est donc pas ce qu'il aurait voulu voir. Et c'est tant mieux. Il prend des accents ou de la musique pour des mots ! Il prend des sons de là-bas et les balbutie en mots :
ça devient la langue étrange de l'ailleurs !
Une façon de retrouver les valeurs du voyage, quand l'altérité (qu'on croit pourtant connaitre) vous bouleverse et remet en cause votre vision du monde.
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